Le dur quotidien des saisoniers

rizière-champ

Les saisonniers engagés dans les cuvettes maraîchères de la zone des Niayes travaillent dans des conditions extrêmement difficiles. Se réveillant en plein nuit, vers 3Hdu matin, ils ne se reposent qu’au crépuscule. Faisant fi de la rigueur du froid, ils sont interdits de port de chaussures.

Souleymane Diagne sue à grosses gouttes. Pieds nus, ce natif de saint-louis marche difficilement. Ce bout d’hommes, 24 ans seulement, se réveille chaque jour à 3 H du matin fait cette activité jusqu’a 10H, avant de reprendre à 11H, pour terminer à 13H, le temps de préparer le repas. Tout comme ce saint-louisien, plusieurs jeunes, originaires des 4 coins du pays, ont déposés leurs baluchons dans les villages situés dans les zones des Niayes notamment Potou, Gabar, Gal Damel… à la recherche du travail.

« Nous n’avons pas le choix, ce travail est dur, mais il vaut mieux que le vol. certains utilisent des torche pour pouvoir arroser normalement plus de 700 plans chaque jour, car vers 3H-4H du matin il fait sombre. on puise l’eau à partir d’un puit de 6 mètres de profondeur. On marque parfois des pauses de 20 mn. On mange parfois pour les deux repas du riz-au-poisson fumée  et la nuit c’est la méme chose sous forme bouillie « Mbakhal ». Les conditions de travaille sont intenables, mais on ne pas se permettre de vadrouiller dans les rues de saint-louis, tendre la main alors qu’on a de la force. » déclare Souleymane et Omar Ndiaye. Ce travail, aussi dur qu’elle soit, n’est pas seulement réservé aux hommes. Fatim Sarr la vingtaine dépassée, travaille pour le compte d’un exploitant agricole, elle puise de l’eau dans un puits d’une profondeur de plus de 08 mètres. Les relations entre les travailleurs et leurs patrons sont parfois conflictuelles. « L’alimentation du travailleurs est assurée par son employeur, qui parfois refuse ce charge ».

Les chaussures charrient souvent des souillures fatales aux plants. Aussi n’est-il pas permis à un travailleur saisonnier de porter des chaussures.

l’obs

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