Le discours mémorable de Madické Niang au Maroc lors de la journée mondiale de l’Afrique

Entre 568, 700 et 800 milliards : Madické Niang souhaite savoir le prix réel du TER

Voici la communication de Me Madické NIANG, Président du groupe »Liberté et Démocratie » qui a été invité pour participer à la journée mondiale de l’Afrique tenue ce jeudi 12 juillet 2018 à Rabat, sous le thème : « Les religions du livre et la lutte contre l’exclusion et l’extrémisme ».

Cette journée se tient en présence du premier ministre du Maroc, du secrétaire général du conseil supérieur des Oulémas, du président de la communauté juive et des cardinaux du Burkina Faso et de la Centrafrique.

Monsieur le Premier Ministre,

Mesdames, Messieurs les Ministres,

Mesdames Messieurs les Ambassadeurs,

Monsieur le Président de la Fondation Diplomatique,

Monsieur le Secrétaire Général du Conseil Supérieur des Oulémas,

ÉMINENCE MONSEIGNEUR PHILIPPE OUÉDRAOGO,

ÉMINENCE MONSEIGNEUR DIEUDONNÉ NZAPALAINGA,

Mesdames Messieurs les Conférenciers,

Mesdames, Messieurs, chers participants.

Je voudrais d’abord remercier la Fondation Diplomatique pour l’honneur qu’elle m’a fait de m’inviter à cette importante journée et l’opportunité qui m’est ainsi offerte de m’exprimer sur cette problématique de la résolution des conflits principalement liés à l’exclusion et l’extrémisme en Afrique.

Je voudrais ensuite me réjouir de cette opportunité et féliciter les organisateurs pour la pertinence du thème de cette année : « Les Religions du Livre et la lutte contre l’exclusion et l’extrémisme en Afrique”.

Monsieur le Président de la Fondation,

En choisissant ce thème sensible, votre organisation fait montre d’un sens élevé des responsabilités et d’une inspiration éclairée dans un contexte mondial marqué par des tensions et des mutations qui génèrent des conséquences très graves : le repli identitaire, la montée de la violence sous différentes formes, l’intolérance, l’exclusion de l’autre, la multiplication des conflits et des crises dont les plus manifestes aujourd’hui en Afrique sont, selon le Président de la Commission Africaine que je cite, « la situation dans le Soudan du Sud, la Somalie, la Libye, la RCA, les relations entre Djibouti et l’Erythrée et les difficultés de mise en œuvre de l’Accord de paix au Mali », fin de citation.

Le thème de cette année soulève par la même occasion une réflexion audacieuse sur la religion et la diplomatie qu’il nous faut mener avec courage et responsabilité. Ma conviction profonde est que les problèmes auxquels nous faisons face doivent trouver des solutions durables. Il y a va de l’avenir de l’humanité et du devenir de notre cher continent : l’Afrique.

La religion ou les religions, pour rester conforme au thème, sont certes des croyances mais la Fondation Diplomatique leur donne leur sens premier et réel, c’est à dire, la source première et la première source des solutions aux problèmes que rencontrent les êtres humains pendant leur bref, mais combien important, passage sur terre.

Monsieur le Premier Ministre,

Par ce thème d’aujourd’hui, il nous revient de mettre en lumière comment les religions, au lieu d’être des causes, constituent-t-elles des solutions contre l’exclusion et contre le terrorisme en Afrique. Il est heureux d’en débattre dans cette journée mondiale de l’Afrique, car le Continent fait face à une montée en puissance de la question du djihadisme dans quelques pays africains et principalement au Sahel.

En effet, osons le dire tout net, les conflits et les crises qui ont une connotation religieuse ne sont en réalité pas des crises de religion encore moins des conflits entre religions mais ils ne sont que la conséquence de problèmes politiques non résolus dans lesquels l’un ou les protagonistes utilisent les religions pour cacher leurs ambitions politiques et motiver leur agissements auprès des masses de croyants souvent abusés par leur leader.

Ce qui est prêté à la religion dans l’acte de violence n’est, au départ, que la réaction, certes très blâmable, à une situation sociale ou politique créée par une forme de conduite de l’action politique qui ne tient pas suffisamment compte des réalités et surtout des croyances et préoccupations des masses populaires.

Certains actes politiques faits pour le bien être des populations sont posés au quotidien sans une approche systémique tenant compte de leurs croyances religieuses, de leurs ressentiments sociaux et cela devient donc une aubaine pour des leaders qui se présentent sous le couvert de la foi pour susciter et emporter l’adhésion des personnes qui de bonne foi les accompagnent avec la vigueur de leur croyance en Dieu vers la remise en cause de l’ordre politique et social en vue d’installer un nouvel ordre qui sera donc placé sous leur direction.

Bien que je ne sois pas un érudit, mon Guide religieux l’Eminent Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE, Khadimou Rassouloullah, qui a donné à l’histoire le premier exemple de résistance pacifique et non violente à l’oppression politique, a démontré par l’exemple qu’aucune religion du livre ne prône la violence ou l’exclusion. Nos dignes chefs religieux ici présents peuvent nous le confirmer.

Les religions du livre constituent une source intarissable de modalités pratiques pour trouver des solutions pacifiques au règlement de tous les conflits pouvant naitre entre les hommes sur terre. Cependant, on peut noter que la connaissance du contenu des livres révélés n’est pas, comme le bons sens, la chose la mieux partagée entre les croyants.

Quoi donc de surprenant que l’ignorance, le manque d’information deviennent le lit de la manipulation mise en œuvre par des dirigeants mal intentionnées qui cherchent à atteindre des objectifs inavoués.

Monsieur le Premier Ministre,

En mettant l’accent sur la religion, je ne prétends certainement pas qu’il n’existe pas d’autres sources efficaces de règlement des problèmes et de résolution des conflits dans le monde et particulièrement en Afrique.

En effet nous conviendrons tous ensemble que résoudre un conflit suppose la maîtrise de plusieurs déterminants dont sa cause, sa nature, son objet, ses protagonistes et ses conséquences. Tous ces déterminants sont le fait de l’homme et, pour nous les croyants, l’homme est une créature de Dieu. Qui donc mieux que Lui, Notre Seigneur, peut connaitre les déterminants fondamentaux du comportement de l’homme.

Monsieur le Premier Ministre,

Au Sénégal, Dieu est placé au cœur de la connaissance de l’homme et je voudrais partager avec vous, si vous le voulez bien et comme vous me l’avez demandé, l’expérience du Sénégal en matière de règlement des conflits entre les hommes.

Je voudrais, si vous le permettez, à ce stade de mon propos rendre un vibrant hommage à un grand homme d’Etat : le Président Abdoulaye Wade.

En effet, la réputation d’homme de dialogue qui me poursuit procède certes d’une conviction personnelle familiale mais elle se trouve renforcée par un long compagnonnage avec cet homme qui a fait de son action politique, tout au long de sa riche carrière, un moyen de satisfaction des besoins des populations mais aussi de règlement des conflits.

J’ai eu l’opportunité d’être avec lui au cœur de grandes réflexions et d’actions d’envergure à mener pour apporter des solutions à des conflits à travers l’Afrique et le monde.

C’est avec ce grand homme d’une capacité de négociation hors pair que de nombreux conflits à travers le monde et principalement à travers l’Afrique ont trouvé des solutions.

Recevant récemment dans sa résidence une délégation du Réseau Libéral Africain, un ancien ministre congolais le remerciait de son action pour la paix et la fin de la crise politique entre acteurs de la vie politique de son pays alors qu’à l’époque il était dans l’opposition sénégalaise.

Une fois au pouvoir, il a été à l’origine du règlement de plusieurs conflits dont les plus célèbres sont la crise malgache, la crise entre le Soudan et le Tchad, la crise ivoirienne en 2005 etc…

En fait cette capacité qu’il a de trouver toujours l’énergie nécessaire et des ressorts pour régler des conflits est un héritage et une manifestation d’une tradition purement sénégalaise.

Monsieur le Premier Ministre,

Dans notre pays le Sénégal, nous jouissons d’une tradition forte de résolution des conflits qui a fini par nous donner un nom qui colle à notre image de tous les jours: l’exception sénégalaise.

Ceci est le fruit d’un engagement des sénégalais dans cette voie depuis des temps immémoriaux.

Permettez-moi d’ouvrir une parenthèse pour rendre grâce à Dieu d’appartenir à ce merveilleux peuple à ce merveilleux pays frère et ami du Royaume chérifien avec qui il partage plusieurs choses en commun nées d’une histoire commune basée sur la foi et la culture, le respect mutuel et la complémentarité.

Cette invitation est donc l’expression d’un attachement du royaume chérifien et de ses autorités à ce pays frère. Je suis conscient que cet honneur que vous me faites est également pour le Sénégal. Je vous en remercie indéfiniment.

Pour revenir à l’expérience sénégalaise en matière de règlement des conflits de tous ordres, il est le fruit d’une longue tradition de dialogue, de tolérance dont le soubassement et le fondement sont à la fois, la prédominance de la foi qui habite presque la totalité des Sénégalais et le respect de l’autre en tant qu’être humain.

Notre société comme la vôtre est composée de telles sortes que, même si les conflits peuvent exister parce qu’inhérents à la vie humaine, ils ne peuvent pas atteindre des proportions démesurées du fait des mécanismes de prévention mais également de résolution. La société sénégalaise est de par sa nature une société composite et inclusive.

Au plan religieux, la cohabitation entre chrétiens et musulmans reste basée sur la tolérance et le respect mutuel.

Au Sénégal, il est très fréquent de trouver des familles mixtes au plan religieux, mixte au plan ethnique, des cimetières mixtes où musulmans et chrétiens sont enterrés, des villages où cohabitent dans la paix et la tranquillité plusieurs ethnies et plusieurs religions dont plusieurs confréries.

Les exemples de famille mixte les plus patents sont dans les couples qui se sont succédé à la Présidence de la République du Sénégal de l’indépendance à 2012, qui étaient soit d’une même religion mais fortement minoritaire au Sénégal, soit de religions différentes dans le même couple. Il n’y a que récemment, depuis 2012, que le Sénégal connaît un couple présidentiel qui est à 100% musulman.

Pourtant, cela n’a jamais attiré de quelque manière que ce soit l’attention des sénégalais. Au contraire, cela était bien accueilli par une majorité des sénégalais si l’on tient compte des renouvellements de confiance qui leur avait été accordé lors de plusieurs consultations électorales.

Le débat ne s’est jamais posé sur ces questions religieuses et ethniques au Sénégal.

Comme je l’ai déjà dit, cela est le fruit certes d’une large tradition de tolérance, de dialogue, d’acceptation de l’autre mais aussi d’un islam de paix dont la base de connaissance est le Saint Coran et les origines pour nous sont fortement liées au royaume chérifien. Le royaume a fortement contribué à la pénétration de l’islam au Sénégal.

L’islam est donc venu renforcer une culture de paix et de tolérance existante déjà dans la société sénégalaise. Une société multi ethnique et multiraciale mais profondément ancrée dans les valeurs de paix et de respect mutuel.

Il est important de vous dire comment les Religions révélées constituent au Sénégal un rempart contre les extrémismes de tout bord. En effet, pour l’Islam, elle est pratiquée au Sénégal à travers les confréries dont les plus importantes sont la Confrérie Mouride fondée par Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE et la Confrérie Tidiane qui puise sa source auprès de Cheikh Ahmeth Tidiane fierté pour le Sénégal et le Maroc que Dieu répande sur eux sa lumière et sa miséricorde infinies. Et pour la religion chrétienne, l’écrasante majorité se rattache à l’église catholique.

A la tête des confréries islamiques arrivent des érudits qui de par leur connaissance et leur rayonnement forcent le respect de tous les acteurs politiques quel que soit leur bord. Il en est donc de même du Cardinal qui arrive à la tête de la communauté catholique.

Ainsi ces guides religieux musulmans ou chrétiens, sont les garants de l’équilibre social par leur influence auprès des masses populaires mais aussi leur capacité à infléchir les positions des hommes politiques et donc à les rapprocher à travers un dialogue constructif et générateur de consensus et d’apaisement.

Ces guides ne doivent leurs positions éminentes qu’à deux choses principalement à savoir leur piété qui ne leur permet pas de tromper les croyants sur le contenu des livres révélés mais aussi leur neutralité volontaire par rapport au système politique partisan.

Mais la société sénégalaise jouit aussi d’autres ressorts importants et de moyens immenses de règlement de conflits et de paix entre les différentes ethnies. L’un de ses moyens est sans conteste le cousinage à plaisanterie entre les ethnies ou chacun considère l’autre comme un cousin avec qui on peut plaisanter sur tous les sujets qui auraient pu devenir des sources de conflits. Cela a permis de créer des liens forts entre les différentes ethnies et entre les sénégalais de manière générale et à faciliter la création d’une nation au Sénégal.

C’est pourquoi, je voudrais m’en réjouir et féliciter le peuple sénégalais. Par la même occasion, je voudrais appeler les sénégalais du haut de cette tribune à maintenir cette tradition et à faire barrage à toute velléité de remise en cause de cette richesse immense.

Monsieur le Premier Ministre,

Mesdames, Messieurs les participants,

Les conflits naissent très souvent de nos passions, de la peur, de la jalousie, de l’ignorance, de l’injustice, de l’exclusion de l’autre et que sais-je encore…

Vous comprendrez donc que la résolution ne saurait être facile surtout dans ce contexte marquée également par une course effrénée vers l’avoir et le pouvoir, une étrange justification de la fin par les moyens, une intolérance sans précédent, une exclusion coupable génératrice de conflits multiples et multiformes.

La résolution des conflits passe donc forcément par un élément important : l’ouverture et l’acceptation de l’autre.

En effet, il s’agit aujourd’hui de comprendre et de faire comprendre pour agir et faire agir dans le bon sens ou de mieux agir avec le bon sens. Beaucoup de conflits naissent d’une méconnaissance de soi et de l’autre tous oubliant que l’homme est le représentant de Dieu sur terre mais pour quoi faire pour y semer la graine et écarter tous les germes du mal. Pour ce faire une bonne lecture des différents messages que le Seigneur nous a envoyés à travers les livres révélés. Il faudrait aussi une parfaite maîtrise du contexte et de l’environnement de microcosme ou du système social où nous évoluons.

Résoudre les conflits aujourd’hui est donc une tâche pas du tout aisée. Les causes deviennent de plus en plus complexes et les protagonistes sophistiqués dans leur capacité à faire bouger des lignes sans se faire remarquer.

Ceux qui engagent les conflits versent très souvent dans la manipulation, dans la désinformation ou dans l’intoxication.

Il s’agit donc d’avoir une double approche pour éviter ou résoudre les conflits: d’une part, la prévention pour limiter les survenances de conflits et d’autre part, le maintien du dialogue entre les protagonistes après la survenance de conflits.

Aucune de ses approches n’est facile, mais plus inquiétant notre expérience nous a appris qu’aucune ne garantit le succès sauf si l’on y ajoute deux prédispositions : la patience et la persévérance.

La prévention est un moyen efficace de résolution des conflits. Prévenir les conflits, c’est former, informer, éduquer et sensibiliser sur les causes possibles et attirer l’attention sur les innombrables et irréversibles pertes causées par les conséquences dans la vie des humains. Très souvent les méthodes de prévention sont fondées sur la maîtrise des conséquences des conflits passés.

Une fois que les dés sont jetés, que le conflit est en cours il ne reste plus qu’une seule arme pour la paix il s’appelle le dialogue pour créer les conditions de la négociation des moyens et des modalités de sortie de crise. Un conflit quel qu’il soit ne saurait être résolu de façon durable tant que les protagonistes n’acceptent pas de s’asseoir un instant pour parler des causes de leur désaccord, pour analyser l’objet de leur conflit, pour s’accorder sur la nature de leur divergence et pour regarder en face les effets néfastes de leurs hostilités en un mot pour dialoguer.

C’est pourquoi, je demeure convaincu que la méthode forte ou asymétrique ne peut donner que des solutions conjoncturelles. Les conflits résolus par cette méthode renaissent très souvent d’une manière ou d’une autre avec un autre visage qui, parce qu’il n’est pas le vrai visage, une autre raison qui parce qu’elle n’est pas la vrai raison du conflit, ne sont plus identifiables ne sont plus saisissables par la raison humaine. Alors on essaie des solutions pour des problèmes mal identifiés et mal compris parce que latents depuis des siècles.

Quand vous soignez le bras alors que le patient a mal à la jambe comment pourrez-vous le soulager.

Cela est plus dangereux quand la religion, l’ethnie ou la race sont instrumentalisées pour des fins politiques.

Les problèmes classifiés comme religieux, ethniques ou raciaux que nous connaissons sont souvent des problèmes politiques transférés. Ils sont très souvent la conséquence d’actes politiques posés par des acteurs encagoulés qui cherchent à atteindre un objectif caché.

Pour revenir sur le cas du Sénégal,

La configuration religieuse ou ethnique a créé un équilibre presque naturel. Les problèmes ou les conflits qui naissent d’un fait ou d’une situation donnée trouvent leur solution ou leur mécanisme de règlement dans un des multiples cadres de partage et de consensus auquel chaque sénégalais appartient.

C’est ainsi que le problème confrérique trouve sa résolution dans le fait religieux ou dans les relations ethniques. Le problème ethnique trouve sa résolution dans le cousinage à plaisanterie ou dans le fait partagé. Le problème politique ou social est facilement noyé dans l’océan de la communion religieuse ou confrérique.

Le Sénégal est un pays où la notion d’autorité est fondamentalement importante. Généralement, chaque sénégalais dispose naturellement ou de façon volontaire, au-delà des lois et des règles de droit, d’une autorité qui, du fait des relations sociales ou religieuses, exerce sur lui une influence certaine qui peut lui faire renoncer à ses choix les plus extrémistes.

C’est pourquoi, la religion musulmane qui est largement majoritaire au Sénégal, et qui est fondamentalement confrérique, constitue un vrai rempart dans la survenance des conflits. Il est aussi, de ce fait, très rare de voir un sénégalais qu’il soit issu des familles religieuses du Sénégal ou des différentes confréries, s’engager dans les radicalismes religieux.

Monsieur le Premier Ministre,

Cette culture de paix et cette capacité à surpasser les conflits inhérents à la vie en communauté, dans l’acceptation de nos différences et de notre diversité, sont fortement inspirés par les livres saints des religions révélées telles que l’islam, le christianisme et le judaïsme.

Dans le livre saint qu’est le coran, il est clairement établi par Dieu que les êtres humains ont été créés en couple. Puis Dieu les a regroupés dans des tribus et des nations pour qu’ils interagissent.

Cette interaction a donc comme base nos différences de couleur, de race, de religion, de croyance. Il nous faut donc comprendre que cela est source d’enrichissement et de progrès.

Monsieur le Premier Ministre,

Après avoir exprimé à nouveau ma très grande satisfaction pour cette opportunité que le Royaume éternel du Maroc a offerte au pays du dialogue et de l’hospitalité, au berceau éternel de la paix et de la compréhension, à mon Cher pays le Sénégal, je voudrais terminer mon propos par ces quelques mots sous forme de message à toute l’humanité.

Éloignons nous davantage des passions et nous nous éloignerons facilement des conflits.

Apprenons d’abord à mieux nous connaître les uns les autres. Nous trouverons alors des raisons et donc des moyens de nous soutenir mutuellement, de nous améliorer individuellement, de nous enrichir réciproquement alors et alors seulement l’humanité entrera dans l’ère du progrès éternel que Dieu lui a réservé depuis des siècles.

Le monde doit être ce que disait le Président Poète Léopold Sédar Senghor : « un monde du donner et du recevoir » parce que bâti sur les valeurs essentielles que sont : la tolérance, l’ouverture et l’acceptation de l’autre.

Nous prions le Tout Puissant qu’il nous assiste et nous y installe au besoin par Sa force.

Je vous remercie de votre aimable attention

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