Le dialogue menacé : Wade embarque l’opposition dans le NON…Macky recule

Au moment où le chef de l’Etat s’est dit disposé à désigner une personnalité indépendante pour mener le dialogue national, l’opposition dans son entièreté dit NON au dialogue national tant que leur exigences ne sont pas prises en compte par Macky Sall. Abdoulaye Wade semble avoir embarqué toute l’opposition dans son refus catégorique de participer au dialogue…

Les dés sont jetés

A présent, c’est devenu une certitude. Le dialogue que convoque le Président Macky Sall, se fera sans Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Me Madické Niang… Mais aussi sans le FRN.

Les cas de défections se sont entassés hier sur la table du ministre de l’Intérieur.

Les 4 candidats malheureux à la présidentielle en phase avec les leaders du Front démocratique et social de résistance nationale (FRN) viennent de prendre une décision importante : « En attendant que Macky Sall prennent en compte ses exigences, le FRN suspend sa participation au dialogue national » ont-ils manifesté dans une déclaration publique.

Et les forces démocratiques du Sénégal (FDS) ont rejeté catégoriquement leur participation au dialogue national : « Les FDS refusent de participer à la farce politique » selon leur porte-parole.

Toute l’opposition confirme « sa volonté unanime de participer à des concertations ayant pour objet les intérêts exclusifs du Sénégal et de son peuple ». Seulement, cette opposition exige pour participer à ce dialogue que le Président de la République mette « en œuvre toutes les décisions qui seront issues de la concertation ». Elle veut également que le dialogue national soit mené « sous la conduite d’une Commission cellulaire composée de plusieurs personnalités crédibles et neutres. ».

Des conditions que le Président Macky Sall s’est dit disposé à accepter. Il s’est exprimé sur ce sujet depuis Paris où il participe à une rencontre sur la lutte contre le terrorisme.

Mais les opposants ne sont pas disposés à participer au dialogue. Tant bien même, celui-ci aurait permis à la classe politique de s’accorder sur un nouveau code électoral consensuel, surtout sur la question du parrainage, mais également pour l’opposition de s’accorder avec le pouvoir sur le statut à accorder de celui qui sera son chef, et les critères à mettre en place pour sa désignation.

L’opposition semble vraiment rater le coche sur ce plan. Et la récente sortie de Mamadou Lamine Diallo, leader de Tekki est la preuve que le dialogue se fera sans la participation de l’opposition significative, d’autant que le Parti démocratique sénégalais (PDS) envoie tous les signes qui montrent qu’il n’y prendra part.

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