L’avertissement de Guardiola à Zidane

Zinedine Zidane, tout juste auréolé d’un deuxième sacre consécutif en Ligue des champions, a reçu un hommage appuyé de la part de Pep Guardiola. L’ancien entraîneur de Barcelone estime toutefois que le club catalan pourrait très vite enrayer la dynamique du Real Madrid.

 L’euphorie ne retombe pas à Madrid. Zinedine Zidane et ses joueurs ont été accueillis en héros par des dizaines de milliers de supporters, dimanche, au lendemain de leur succès, le deuxième de suite, en Ligue des champions (4-1 contre la Juventus Turin, samedi). Dans l’antre du stade Santiago-Bernabéu, le nom de l’entraîneur français, comme celui de Cristiano Ronaldo, a été plébiscité par les fans madrilènes.

En Espagne et ailleurs, les hommages pleuvent sur le travail de Zidane, qui a également permis au Real de remporter la Liga pour la première fois depuis 2012. Pep Guardiola, symbole de l’hégémonie de Barcelone à la fin de la première décennie des années 2000, y est allé de son compliment. « Avec Zidane, on se ressemble au niveau capillaire, a ironisé l’ancien coach des Catalans (2008-2012), rapporte Marca. C’est un très grand entraîneur et comme footballeur, il était d’un autre niveau, hors norme. Je suis content pour lui car il a réalisé un excellent travail ».

« Un bon ami » de Valverde

L’actuel entraîneur de Manchester City reconnaît la supériorité du Real Madrid mais lance un avertissement à Zidane et ses protégés. « Je félicite le Real parce que c’est un vainqueur légitime de la Ligue des champions, mais je lui dirais également de ne pas prendre confiance parce que Barcelone revient toujours, a-t-il glissé, en marge d’un tournoi de golf organisé par la Fondation Johan Cruyff. Barcelone est l’équipe la plus compétitive des 15 ou 20 dernières années. Il n’y a pas de meilleure équipe ».

Guardiola voit donc d’un bon œil l’arrivée d’Ernesto Valverde à la place de Luis Enrique sur le banc du Barça. « J’ai la chance que ce soit un bon ami à moi, a-t-il ajouté. Il est très proche et c’est un grand entraîneur. Je n’ai pas de conseils à lui donner. Seulement, qu’il soit lui-même. Je crois qu’il l’a démontré en Grèce et dans des endroits difficiles comme à Valence ou à l’Athletic Bilbao ». Un nouveau défi l’attend en Catalogne.

sports.fr

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