Le principal sujet des chansons dans le monde est l’amour et pourtant les saltimbanques masculins ont des conjointes alors que certaines de leurs consœurs sont célibataires, leur divorce et leur célibat en sont leurs principaux problèmes. Cela peut s’expliquer du fait que, pour s’épanouir pleinement dehors dans leur métier, il faut qu’elles trouvent une autre personne qui pourra rester à la maison pour s’occuper du foyer, des enfants si elles en ont, de leur bien-être, des activités sociales qu’elles n’ont plus le temps de gérer en personne.
Ce pendant, on serait tous d’accord qu’une femme accepte naturellement de faire toutes ces tâches ménagères pour son époux. Par contre, quel homme acceptera de garder la maison pendant que son épouse se déhanche devant un public de mâles surchauffés, aux quatre (4) coins du pays ? Cela sonne même mal à l’oreille.
La fatalité a fait que ces dames choisissent de faire carrière dans le divertissement. Sans doute, elles ne trouveront pas facilement un mari ! Et si elles en trouvent, leur vie conjugale ne sera jamais monogame!!!
Aucun homme honnête, marié à une femme et une seule, n’acceptera de l’attendre pendant qu’elle parte en tournée pour séduire d’autres hommes, oui ! « Séduire » car la saltimbanque en montre plus qu’il ne faut pour attirer le chaland dans ses concerts et dans les bacs pour écouler ses productions !
Quand ces dames s’absentent tout le temps de leurs foyers, leurs maris auront forcement deux ou trois autres épouses sous le coude pour ne pas se sentir abandonné !
Il faut que ces femmes se rendent compte qu’être « chanteuse, rappeuse ou danseuse » n’est pas un métier compatible avec une situation matrimoniale stable.
On veut nous faire croire qu’être développé, c’est de vivre une vie amoureuse en dehors des liens du mariage ! C’est peut-être vrai chez les mécréants mais chez les croyants, il n’y a point de vie amoureuse heureuse en dehors de la légalité !
On peut inventer n’importe quoi comme «L’amour ne rime pas avec le mariage » mais cela ne passera pas : ce qui est la vérité, c’est honteux pour une femme sénégalaise musulmane passée à un certain âge de présenter un «copain» plutôt qu’un «mari».
Considérons cela comme un cri de détresse et aidons-les à gérer leurs relations sentimentales mais n’oublions pas aussi qu’une vie amoureuse se joue à deux.
Et si elles ont la malchance de tomber sur un mi-macho, mi-mature ou ne trouvent pas du tout de prétendant au mariage, alors bonjour les dégâts…
Par Serigne Babacar Dieng