La fin de règne rend Macky…fou

Macky
Macky

Il est en colère, il s’énerve et personne ne comprend pourquoi. Le président Macky Sall ne cesse de multiplier les gaffes lors de ses sorties. La dernière en date est la réponse sur la cherté du prix de l’autoroute à péage qui montre un président en manque d’autorité et de leadership. Dire qu’il y a une route pour les pauvres et une autre pour les riches est la bourde de trop de Macky Sall. Est-ce la fin de règne qui sera actée le dimanche 25 février 2024 qui rend fou le président Macky Sall ?

Les dernières sorties de Macky Sall surprennent plus d’un. Certains se demandent si c’est le président Macky Sall qu’ils ont en face d’eux. Il n’est plus reconnaissable. A le voir lors de la remise des cahiers de doléances des syndicats le 1er mai dernier, est inquiétant. Macky a refusé presque toutes les doléances des syndicats ; et pis, il a rejeté les fautes sur les Sénégalais comme si le président se défendait contre des ennemis : il tirait, attaquait, méprisait et restait ferme sur ses positions…comme s’il craignait quelque chose…

Macky Sall a peur de partir…mais il partira. Le président de la République souffre de la date fatidique du 25 février 2024 qui marque la fin de son règne et son retour à la vie de simple citoyen. Et le retour à vie de citoyen, sans protocole, sans gyrophare, sans tambour ni trompette, c’est ce qui fait peur aux présidents qui souvent prolongent leur mandat comme c’est le cas pour Alpha condé de la Guinée et Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’ivoire, au pouvoir depuis 2010 et qui, au prix du sang, entament leur 3ème mandat dans la douleur.

Macky Sall fera-t-il comme ses homologues de la guinée et de la Côte d’Ivoire ? Macky a lui-même verrouillé la constitution sur le nombre de Mandats : « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Et Macky Sall, quel que soit le changement de constitution, ne pourra faire le mandat de trop qui risque d’embraser le Sénégal. Macky s’en ira de toutes les manières, de par sa volonté ou par la force des urnes s’il s’entête. Et c’est ce départ forcé par la constitution de 2016 qui rend Macky incontrôlable.

Le président Sall a-t-il pris la mesure de ces mots qui blessent parfois les populations ? Comme ce fut le cas pour le vaccin de la covid : « Ce serait dommage qu’on ne prenne pas les vaccins. Si on ne les prend pas, moi, je vais les donner à d’autres pays africains qui en ont besoin, tout simplement »…Il le dit comme si les vaccins lui appartenaient ou étaient sa propriété. Et après cela, il nous sert la route des pauvres par Rufisque et la route des riches par le péage. Est-ce une forme de résistance à la peur que de déblatérer des insanités ?

Il a plus peur de ce qui se passera après son règne ; A-t-il peur des poursuites comme il l’a fait contre Karim Wade qui est en exil depuis 2016, Abdoulaye Baldé dont les biens sont encore gelés par la CREI (Cour de Répression de l’enrichissement illicite) et Vieux Aïdara qui vit en exil depuis 2012 et privé lui aussi de ses biens confiés à un administrateur véreux ? Macky a-t-il tout simplement peur de rendre compte. Certes la constitution protège les anciens présidents sauf en cas de haute trahison. Et personne, même Macky, ne sait ce qu’il adviendra de lui après son départ du pouvoir en 2024…

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici