JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME DU 8 MARS : Hommage aux Linguères du royaume du Walo qui détenaient la réalité du pouvoir

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME DU 8 MARS : Hommage aux Linguères du royaume du Walo qui détenaient la réalité du pouvoir

A la mort du Brack  Loggar Fara Peinda  Tégue Rella vers 1795 c’est son fils  le tedieck Ndiack Coumba Khouriyaye MBODJ  qui lui succédera. Ce fut le début  de la mainmise des femmes de la lignée maternelle  tedieck  sur le  pouvoir. 

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME DU 8 MARS : Hommage aux Linguères du royaume du Walo qui détenaient la réalité du pouvoir

A prés quelques années  règne le Brack   Ndiack Coumba Khouriyaye Mbodj   fut atteint de folie, sa grande sœur, la Linguére Tegue Rella  Khouriyaye Mbodj   assura la plénitude du pouvoir ; la folie du Brack fut soigneusement cachée  et il sera exilé à Dagana ou il mourut La linguére Tegue Rella  Khouriyaye Mbodj   proposa en 1805 au Prince Dioss Saayoodo Yacine  Mbodj   de partager avec lui le pouvoir mais le règne  de ce dernier ne dura que 5 ans.
A la mort du Brack Diooss Saayoodo Yacine  Mbodj la Linguére tedieck Fati  Yamar Khouryaye  qui avait remplacé  sa sœur La linguére Tegue Rella  Khouriyaye proposa  au Sebb ak Baor la candidature de son cousin utérin exilé au Cayor, Kouly Mbaba Diop  . Ce fut l’unique fois au Walo qu’un tagne fut élu Brack.( c’est-à-dire  appartenir à l’une des trois matrilinéaires et ne pas porter le nom Mbodj )
La  réalité du pouvoir était ainsi dans les mains de la Linguere Tegue Rella  Khouriyaye qui avait réussi à faire élire un Brack qui n’avait pas toute le légitimité constitutionnelle, dont le père était originaire du Cayor.
Pour mieux contrôler le  nouveau Brack , la Linguére  Fati  Yamar Khouryaye lui  donna en mariage  sa cousine   Arame Bakar Adam Sall MBODJ qui appartenait à la branche cadette  tedieck ( Niasse Yatma)
A la mort du brack Kouly Mbaba Diop  en 1814 la Linguere Fati  Yamar Khouryaye  proposa aux Dyoos   de partager avec le  pouvoir. Elle épousa  le Dios Amar Fatim Borso qui fut élu Brack , mais pour sauvegarder les intérêts des tediecks, il fera nommer  Kaddj  ( premier vice Brack prince héritier ) son neveu le fils de sa grande soeur Tegue Relle Khouriyaye ,  Yérim Mbagnick  Tegue  Rella .
De cette union naquirent les princesses  NDieumbeut en 1815 et Ndaté Yalla en 1816.
Le  8 Mai 1819 , le Colonel  français  Schmaltz  rescapé du célèbre radeau de la Méduse   signa avec   le Brack Amar Fatim  Borso Mbodj   le traité de Ndiao ,qui  devait permettre  à la France  de créer des établissements de culture  et de construire des forts  pour les protéger des peuples  voisins  à Dagana et  sur la rivière Taouey  près du village de Ndioukouk.
Ce fut la levée de boucliers des  peuples voisins .Le 21 Septembre 1819 le Brack Amar Fatim  Borso et ses principaux ministres furent attaqués à Thiaggar  par le roi du Trarza  Amar Ould Moctar .Le Brack sera blessé et évacué à  Saint Louis.
Le 5 Mars  la capitale Nder fut prise  malgré la résistance organisée, par le Kaddj    Yérim Mbagnick  Tegue  Rella.
Refusant de se laisser capturer la  Linguere Fati  Yamar Khouryaye choisit de se brûler vive dans la grande case avec ses courtisanes. Elle avait pris le soin de  faire évacuer  ses deux filles les princesses NDieumbeut et Ndaté Yalla âgées respectivement de 4 et de 3  ans vers  Ronkh chez leur tante paternelle NDickou Fatim Borso la sœur du Brack.
Le Kaddj    Yérim Mbagnick  Tegue  Rella organisa la contre offensive du Walo . Il  battit et poursuivit  le roi du Trarza  Amar Ould Moctar jusqu’au ceour du pays maure .Les Trarzas eurent plus  de 150 hommes tués.
Le Kaddj    Yérim Mbagnick  Tegue  Rella captura la smala d’ Amar Ould Moctar  et coupa les deux oreilles de toutes les princesses maures dont cellles de Mrasse Mint la mére  Mohamed Ould Habib ( qui sera  plus tard l’époux de la Linguére  NDieumbeut).

Quoique très jeune la princesse NDieumbeut  succéda à sa mère et  fut proclamé Linguére.

A la mort de Brack Amar Fatim  Borso Mbodj   en 1825 le Kaddj    Yérim Mbagnick  Tegue  Rella accédera au trône. Il n y avait plus de bicéphalisme   car la Linguére Fati  Yamar Khouryaye et son cousin  le  Brack étaient de la même lignée matrilinéaire tedieck ,de la branche ainée de Aissa Nalew.
Le règne  de  Brack Yérim Mbagnick  Tegue  Rella  fut de courte durée il mourut en décembre 1827.

Le pouvoir était entre les mains de  la Linguére  NDieumbeut qui cherchait  un candidat Brack qui ne lui  ferait pas ombrage. Elle jeta son dévolu sur le  tedieck  (de Keur Niasse  Yatma ) Fara Peinda Adam Sall Mbodj  qui bien que  aîné de Yérim Mbagnick  Tegue  Rella   n’avait pas été proposé Brack lors de la mort de Amar Fatim Borso. Il fut un Brack par  défaut , l’essentiel du pouvoir était exercé par  la Linguére  NDieumbeut
Le candidat des Dyoos Kheurfi Khary Daaro Mbodj  écarté du pouvoir ce fut le début d’une guerre civile entre les partisans de Fara Peinda Adam Sall MBODJ, soutenu par la linguère Ndieumbeutt Mbodj et tous les traitants mulâtres de Saint-Louis, et ceux de Kheurfi soutenu par le Gouverneur du comptoir de Saint-Louis
L’émir du Traza Mohamed El Habib profitera de cette guerre civile pour envahir le Walo et y mener une politique dévastatrice de rapine et de pillage
Face à la menace   maure qui remmetait en cause meme l’existence du Royaume deux partis se formerent
L’un profrancais dirigé par le Diawdine Madyaw Khor Arame Bakar Diaw  ,le Béthio Sakoura Diop , le Briock Mambodj Fanta Mbodj
L’autre parti composé des tediecks et des thiedos de Nder dirigés les Beuk negg Ndiourbel Naatogo Ndiaye , Yaaly Gaye et Naatogo Biiti Keur était favorable à une alliance avec les maures . Ils proposèrent de donner la main de la Linguere Ndieumbeutt à l’émir du Traza Mohamed El Habib

Le 18 Juin 1833  à Dagana  fut célébré avec faste le mariage l’émir du Traza Mohamed El Habib donna pour dot 100 esclaves  100 bœufs 100 chevaux 100 chameaux et 100 moutons

Ce mariage fut mal accueilli par l’administration coloniale française au Sénégal, notamment par le   gouverneur Renaud de Saint Germain qui déclara « Ce mariage  qui devrait mettre un jour la couronne de ce pays sur la tete d’un roi maure et qui l y mettait des à present mine la base fondamentale sur laquelle la colonie est assise.
Des le 21 Juillet 1833 le   gouverneur Renaud de Saint Germain reconnut comme Brack Kheurfi Khary Daaro Mbodj  Il mourut et fut remplacé par le Gouverneur Quernel de sinistre mémoire qui des le 11 Novembre détruisit Khouma forçant le Brack Fara Peinda  et la Linguere  Ndieumbeutt leur  capitale
Poursuivant sa politique de terre brûlée, Quernel incendia les villages de Ndombo et Thiago

. En 1834, la linguère Ndieumbeutt et le Brack Fara Peinda  furent contraints de se refugier aupres du .Damel du Cayor Meysa Tende Joor Fall,  à Nguik dans le Ndiambour.

Fort de ses victoires militaires , le 30 Aout  1835 le gouverneur imposa à l’émir du Trarza un traité qui le contraignit à renoncer à ses prétentions et celles de ses descendants issus de son mariage avec la linguère Ndieumbeutt sur la couronne du royaume du Waalo.

Un second traité  fut signé le 4septembre  1835 à Saint-Louis entre le gouverneur et les plénipotentiaires de  la linguère Ndieumbeutt et le Brack Fara Peinda dirigés par le Briock Mambodj Fanta Mbodj ,le Bethio Sakoura Diop le Ricket Mardiatel Mbodj , le Maalo Mbaarick Ndiack Diaw et le Beukk Negg Ndiourbel Samba Gandiole Ndiaye autorisant les exilés de revenir au Waalo.
A la mort du Fara Peinda Adam Sall Mbodj  le 30 Ocotobre 1840 la Linguere   NDieumbeut  usa de toute son influence   auprés du Se bak Baor  afin de faire triompher son candidat Ma Mbodj Malick  au détriment du candidat de la colonie  Yérim  Mbagnick Mbodj.
Pendant les trois  jours de consultation pour l’éléction du Brack à Ndiaw  la Linguére envoya chaque jour la somme de 500 francs à l’assemblée des grands électeurs. Au troisième jour le Diawdine  Charles Duprat  demanda à la Linguere   NDieumbeut de lui présenter un candidat .La Linguere  proposera le Loggar Ma Mbodj Malick   quin sera élu.
D’emblée on peut comprendre que le Brack Ma Mbodj Malick   ne pourra être que sous  l’influence  de celle qui l’a fait roi en l’occurrence la Reine Njeumbeut .  Le Brack sera éloigné  du centre du pouvoir, de la capitale Nder et va résider à  Khouma. La Linguere Njeumbeut donnera  en mariage au Brack sa cousine utérine  Isseur  Diop de la branche cadette des Niasse Yatma  (fille du Brack Kouly Mbaba Diop et niéce du Brack Fara Peinda Adam Sall Mbodj ).

A  la mort de sa grande soeur la Reine  Ndieumbeut Mbodj   en septembre 1846 à la suite d’une maladie pulmonaire, la Linguere Ndaté Yalla Mbodj fut intronisée Linguére du Walo le 1er Octobre 1846 à Nder .Les autorités coloniales de Saint-Louis envoyèrent Monsieur Caille directeur des affaires extérieures de la colonie du Sénégal pour les représenter à cette cérémonie d’intronisation.
La Linguere Ndaté Yalla Mbodj détenait la réalité du pouvoir  exécutif du royaume  cohabitant avec le Brack Loggar Mambodj  Malick Aissa Daro Mbodj  qui n’était qu un roi honorifique sans pouvoir réel.
Pour preuve lors d’une rencontre à Lampsar ,le Gouverneur la demanda devant le Brack et son mari qui était l’actuel chef du Walo ,la Linguere Ndaté Yalla déclara sans ambages que c’est elle « …..Vous m’aviez demandé aussi quel était le chef du Walo aujourd’hui je vous ai répondu le chef du Walo c’est moi  »( lettre n° 85 du 23 Mai 1851 ANS 13G91) .
Toutes les correspondances entre la colonie du Sénégal et le Walo portaient soit la signature de la Linguere Ndaté Yalla ou étaient adressées à elle.

Et rien n’est plus illustratif de sa fonction de chef d’état que le protocole avec lequel elle a accueilli à Nder en Septembre 1850  l’Abbé Boilat  qui a décrit l’audience :
« Les rois sont partout difficiles à aborder .Pour ceux du Sénégal deux conditions sont indispensables : des cadeaux et de la patience jusqu’à ce qu’il plaise à Leurs Majestés de se rendre visibles .Désireux de voir la reine et son mari et d’augmenter mon album de leurs portraits, je profitai d’une circonstance favorable Monsieur Bourneuf (Charles Picard) , prince du sang royal, avait une grâce à demander à sa tante la  reine Ndété-Yalla ;je me décidai à l’accompagner avec .Monsieur Jérôme Pellegrin, habitant notable de Saint-Louis, connu à la cour pour ses rapports commerciaux .Ce fut ce dernier lui-même qui nous reçut à bord de sa péniche pour faire ce charmant voyage de Saint-Louis au lac du Panier- Foule (ancienne dénomination du Lac de Guiers) .
En arrivant à Richard- Toll, nous envoyâmes par terre un courrier  prévenir la reine qu’un grand Thierno (prêtre) chrétien venait la visiter : elle fut donc avertie trois jours d’avance. Aussitôt  que la reine aperçut notre péniche approcher de la capitale, elle envoya des chevaux  sur le rivage pour venir nous chercher. Il nous fallut deux heures de marche dans des sentiers étroits  au travers des champs de mil.Nous nous présentâmes à deux heures de l’après- midi dans les cours du palais , ou l’on nous fit attendre jusqu’à quatre heures, en plein soleil ;on ouvrit ensuite une porte pour passer à une quatrième cour, au fonds de laquelle se trouvaient assemblés, dans une vaste case construite en terre glaise, le Maarosso et une vingtaine de princes.Les  avenues de ce palais étaient gardées par plusieurs thiédos  ou soldats armés de fusils et de poignards .
Nous attendîmes là jusqu’à six heures du soir, répondant aux questions du Maarosso sur la France son gouvernement, ses forces militaires, son commerce, etc., etc. A six heures un thiédo vint annoncer que la reine était visible .Aussitôt, l’ordre fut donné : trente thiédos nous suivirent, marchant sur deux rangs avec le Maarosso et les autres princes .Nous traversâmes une grande cour pour passer dans une dernière plus grande encore, toute tapissée de belles nattes : la Reine était assise au fond, dans la tenue que l’on voit sur ce dessin, entourée de 500 dames de cour, assises sur des nattes. Les hommes prirent place du coté opposé, ainsi que les thiédos, qui posèrent leurs fusils à terre et s’accroupirent à la mode des tailleurs.
Nous nous présentâmes devant sa Majesté, qui nous reçut gracieusement en parlant à demi- voix. Apres une conversation toute d’étiquette, je lui demandai la permission de visiter la ville et d’en tirer la vue avant la nuit. Elle le permit volontiers, et nous invita à déjeuner pour le lendemain à dix heures..Ce fut après ce déjeuner et pendant la conversation  que je fis ces, deux dessins sans en prévenir  Leurs Majestés ; j’étais sur le point de terminer mon travail quand le Maarosso s’en aperçut, et craignant  que ces dessins ne portassent malheur à la famille royale, il me fit fermer mon album, en me faisant promettre de ne plus continuer .Je promis tout ce qu’il voulait, mes croquis  étaient suffisamment ressemblants : c’est tout ce que je désirais. Nous lui remîmes nos  cadeaux et, en faisant nos adieux, je leur dis qu’ils apprendraient un jour que leurs portraits sont imprimes en France. Ces princes et princesses ont eu pour moi non seulement beaucoup d’attention, mais de respect ; ils m’appelaient que du titre de tamsir c’est-à-dire grand prêtre »
Durant son règne la Linguére  Ndaté Yalla eut à faire  face  aux velléités coloniales expansionnistes du gouverneur Faidherbe .La Linguère adopta une politique  d’hostilité et de résistance   .A travers toutes ces correspondances adressées à la colonie, elle ne cessait de réaffirmer sa volonté de défendre sa souveraineté sur toute l’étendue du Walo.
En 1847 elle imposa un blocus autour de l’île de Saint Louis  et revendiqua  ses droits sur les  îles de Boyo et de Sor.
« Nous vous prévenons aussi que nous n’avons  vendu l’île de Sorr à personne et que nous n’avons pas l’intention  de la vendre ; on aurait dit que les gens du Sénégal  y ont établi des lougans sans nous demander et sans notre consentement,nous vous demandons des explications à cet égard. » ANS 13 G 91 Lettre  n °95 parvenue   au gouverneur de Saint -Louis le 27 février 1851.
« Le but de cette lettre est pour vous faire connaître que l’île de Boyo m’appartient depuis mon grand père jusqu’ à moi aujourd’hui, il n y a personne qui puisse dire que ce pays lui appartient, il est à moi seule .Je n’ai pas vendu ce terrain à personne, je ne  l’ai confié à personne ni à aucun blanc, » ANS  13 G 91 Lettre n° 85 parvenue au gouverneur de  Saint -Louis  le 23 Mai 1851.
Elle s’opposa aussi au libre passage des « tefankes » Sarakolés qui  fournissaient l’île de Saint-Louis en bétail et adressa une lettre au gouverneur exprimant sa volonté de défendre le respect de sa souveraineté sur la vallée en ces termes : « c’est nous qui garantissons le passage des troupeaux dans notre pays ; pour cette raison nous en prenons le dixième et nous n’accepterons jamais autre chose que cela. Saint-t Louis appartient au Gouverneur,le Cayor  au Damel et le Waalo au Brack. Chacun de ces chefs gouverne son pays comme bon lui semble » (Boubacar Barry, le royaume du Walo .
Parallèlement aux menaces grandissantes aux frontières du Walo, à l’intérieur du royaume la Linguere  Ndaté Yalla était en butte face à   l’hostilité des Chefs de province les kangams qui voyaient d’un mauvais œil  le pouvoir grandissant de « l’étranger » le mari de la reine le Maarosso.Ce qui fragilisa beaucoup le pouvoir de la Reine.
Le 31 janvier 1855 le Gouverneur Faidherbe partit de Saint-Louis avec une colonne de 1100 hommes pour atteindre le 25 février les environs de Nder ou il battit les troupes de la Linguére Ndaté Yalla.
.La capitale Nder fut prise et brûlée ainsi que plus de 40  villages dont Ndombo Thiago,et Mbilor Plus de 100 résistants walo walo furent tués et près de 150 faits prisonniers. La Reine et ses partisans s’exileront à Ndimb à la frontière  du Walo avec  la province  du Ndiambour.
Ainsi fort de son  triomphe, le Gouverneur Faidherbe promulgua une constitution  en wolof  qui fit du Walo  la première colonie française d’Afrique noire. Voici  un extrait de l’article premier de cette constitution :

La Emir Ndar tonial tchi Oualo.

NGUEELBEN OUAKH GUI
Oualo bel fou aldouna iem , francais ko mom. Nit ou Oualo mbotay ou bour ou France laniou. Emir Ndar laniou ouar top, mom ki fi takhao ou  bour France.
Commandant ba fa Emir Ndar def ,mou di deukke fa Taouey, mo di set réou ma ak di ko dioubbenti

Celle qui fut la dernière Reine  du royaume du Walo La Linguére  Ndaté  Yalla  de retour d’exil, mourut en 1860 à Dagana ou elle fut enterrée. Et pour la postérité les griots chantent toujours Ndaté Yalla mi ci diarra

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