L’ancien directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Jacques Diouf, déconseille aux Etats africains de vendre leurs terres aux multinationales.
« Les Etats sont souverains. Quand j’étais directeur de la FAO, j’ai toujours recommandé aux Etats membres qui me consultaient, d’éviter de vendre des terres et de privilégier les baux emphytéotiques dont les conditions seraient établies sur une base nationale, selon la nature de l’activité agricole et le montant de l’investissement […] », déclare-t-il dans une interview à la Tribune Afrique.
Il prône l’organisation de consultations avec les communautés locales concernées, « pour les assister dans la préparation des contrats garantis par l’Etat, avec les investisseurs, afin de sauvegarder leurs intérêts ».
Selon lui, « la crise alimentaire de 2008-2009 avait été suivie d’un rush sur les terres agricoles des pays en développement ainsi qu’en Europe centrale et orientale… ».
Il estime que pour renforcer l’agriculture familiale, « il faut d’abord exécuter les projets […] ayant des financements acquis ». D’après lui, même si ces projets demeurent nombreux et importants, il reste qu’on est encore loin de parvenir à une telle situation.
Il affirme qu’ »il conviendrait [aussi] d’accélérer la conclusion des négociations pour la mobilisation des financements en cours de discussion ». « Il est également indispensable d’appliquer les accords signés et il serait utile de mener des actions politiques pour augmenter les ressources financières publiques internationales et créer un environnement politique, économique et juridique, indispensable à la sécurisation des investissements », a-t-il ajouté.
Ces dernières années, plusieurs villages du Sénégal se sont vus dépossédés de leurs terres par l’Etat en faveur des multinationales. C’est le cas de la zone à cheval sur la commune de Dodel et de Démette où 10 000 hectares ont été cédés sans consentement des populations à la firme marocaine Sefrioui, via sa filiale locale Afri Partners Sénégal.
L’ancien directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Jacques Diouf, déconseille aux Etats africains de vendre leurs terres aux multinationales.
« Les Etats sont souverains. Quand j’étais directeur de la FAO, j’ai toujours recommandé aux Etats membres qui me consultaient, d’éviter de vendre des terres et de privilégier les baux emphytéotiques dont les conditions seraient établies sur une base nationale, selon la nature de l’activité agricole et le montant de l’investissement […] », déclare-t-il dans une interview à la Tribune Afrique.
Il prône l’organisation de consultations avec les communautés locales concernées, « pour les assister dans la préparation des contrats garantis par l’Etat, avec les investisseurs, afin de sauvegarder leurs intérêts ».
Selon lui, « la crise alimentaire de 2008-2009 avait été suivie d’un rush sur les terres agricoles des pays en développement ainsi qu’en Europe centrale et orientale… ».
Il estime que pour renforcer l’agriculture familiale, « il faut d’abord exécuter les projets […] ayant des financements acquis ». D’après lui, même si ces projets demeurent nombreux et importants, il reste qu’on est encore loin de parvenir à une telle situation.
Il affirme qu’ »il conviendrait [aussi] d’accélérer la conclusion des négociations pour la mobilisation des financements en cours de discussion ». « Il est également indispensable d’appliquer les accords signés et il serait utile de mener des actions politiques pour augmenter les ressources financières publiques internationales et créer un environnement politique, économique et juridique, indispensable à la sécurisation des investissements », a-t-il ajouté.
Ces dernières années, plusieurs villages du Sénégal se sont vus dépossédés de leurs terres par l’Etat en faveur des multinationales. C’est le cas de la zone à cheval sur la commune de Dodel et de Démette où 10 000 hectares ont été cédés sans consentement des populations à la firme marocaine Sefrioui, via sa filiale locale Afri Partners Sénégal.