IDRISSA SECK : les raisons de la colère !

L’action politique devrait avoir comme fil d’Ariane, la loyauté, elle doit être un constant devoir, une permanente aspiration; voire une exigence pour tout acteur politique.

Exprimant la fidélité à des valeurs, à des compagnons, ou à son pays, la loyauté interdit le « double-discours », la duplicité, les attitudes tortueuses qui participent à décrédibiliser la classe politique.

Mais justement, Idrissa SECK leader du parti REWMI, maître dans l’art des inclinations égocentriques, fait preuve d’une déroutante inconstance dans ses déclarations successives, aussi intempestives que spectaculaires les unes que les autres.

D’abord il s’est présenté comme l’homme qui incarne la pensée d’Abdoulaye Wade, en quelque sorte une forme de son excroissance intelectuelle. Sectaire et maladivement obsédé par le poste de « numéro 1 », comme il le clame lui-même avec morgue, Idrissa Seck avait fini par verser dans une sorte de narcissisme avant de se réveiller brutalement lorsque le « fils biologique » atteignit la maturité ainsi qu’il le racontait dans ses fameux Cd.

Ensuite, l’obsession se transforma en un délire injurieux et colèrique contre le Président Wade et les hauts responsables du Pds. La décence nous empêche de reproduire ici les inh abités rarement proférées par un leader politique y compris contre ses pires ennemis. Plus tard, il réapparaîtra pour dit-il se donner en sacrifice, « tel Ismaêl à Abraham » (je le cite).

Enfin, il y a à peine un an, il avait traité son ancien mentor et son fils de dealers, dépeignant alors Abdoulaye WADE comme un être immoral, le seul responsable de son errance.
Voilà, que comme par enchantement, l’éternel facétieux du landerneau politique national, réapparaît dans son show favori qui a cessé d’être comique pour prendre une tournure kafkaiënne, pour nous servir: « je veux rendre un vibrant hommage à Me Abdoulaye Wade,…notre père… »

Décidément !.. A quel Idrissa SECK faut-il se fier ?

Mais l’homme se fait également remarquer, pour ses attaques à la fois violentes et subjectives contre le Président SALL. Comme à son habitude, colérique et déterminé, il a encore tenté lors de la manifestation de l’opposition, de contester un bilan au Président SALL. Quel dommage… puisque le bilan du régime du président SALL n’est plus simplement un discours mais est devenu véritablement, une réalité économique et sociale, même si toute critique constructive serait naturellement la bienvenue.

Il faut dire que la frustration de l’homme est grande. En effet, tout-puissant ministre d’État Directeur de Cabinet du Président Wade, premier ministre de 2002 à 2004, Monsieur Idrissa Seck a eu les pleins pouvoirs. Il a même été le cœur du pouvoir. Pourtant, il ne peut se prévaloir d’un seul chantier au bénéfice des populations.

Voici qu’il revient aux basques du fils pour assurer sa survie politique. L’homme est un coutumier des faits. Il avait juré que les ponts étaient définitivement rompus avec les Wade et qu’y retourner relèverait de l’abomination. Il avait pourtant signé le honteux protocole de Rebeuss avant ses audiences de midi au palais alors, occupé par les mêmes Wade. Voilà l’homme, dont la trajectoire fut un triste gâchis, qui ose, sans sourciller, toute honte bue, déclarer que « Macky Sall n’a pas de bilan« . Monsieur Seck n’est plus seulement un velléitaire, inconstant et arrogant. Il est devenu un adepte de la contre-vérité.

Sur la route de Thiès, Monsieur Seck n’a certainement pas vu la ville émergente de Diamniadio et ses chantiers: des cités administratives et résidentielles, des parcs industriels et des infrastructures hôtelières, des ouvrages sportifs et des centres commerciaux, des cités du savoir, des centres d’expositions et de conférence.

Sa jalousie maladive et sa colère à l’encontre du Président SALL, l’empêchent certes, de voir cette réalité.

Sur l’Agriculture, le Sénégal d’aujourd’hui c’est la politique d’autosuffisance en riz qui permit de doubler la production rizicole qui est passée de 400 000 en 2012 à 1000 000 de tonnes depuis 2016.

Grâce à la mécanisation et à la reconstitution du capital semencier, la production arachidière a atteint depuis 2016, le million de tonnes alors qu’elle était de 300 000 tonnes en 2012.

S’agissant de l’électricité et de électrification rurale, le régime du Président SALL a mis fin aux délestages intempestifs, en les faisant passer de 900h à 24h par an tout en accélérant le processus de l’électrification rurale (avec 406 villages en cours) avec un branchement sur un réseau de 2000 km. Dans le même temps, la politique de mix énergétique énergétique de l’État suit son cours avec notamment, l’installation des centrales de Bokhoul et de Malincounda.

Sur l’accès à l’eau potable c’est 157 forages ; 68 châteaux d’eau et 1734 km linéaires de réseaux réalisés en moins de 4 ans. La moyenne annuelle de construction de forage est passée de 02 par an entre 1960 à 2012, à 34 forages par ans entre 2012 et maintenant.

Le Paquet social (avec la Couverture maladie universelle (CMU), les Bourses de sécu familiale, la revalorisation des pensions de retraite, la baisse des impôts sur les salaires, la carte d’égalité des chances, la maîtrise de l’inflation, entre autres) participe véritablement, à la réhabilitation de l’Etat protecteur et à la lutte contre les injustices sociales.

Sur les infrastructures c’est 790 km de pistes rurales qui vont être achevées d’ici l’année prochaine ce qui va améliorer, de façon significative, la mobilité rurale. De 1960 à 2012, le Sénégal a réalisé 35 km d’autoroute, d’ici 2019 c’est 224 km de linéaire d’autoroute qui seront réalisés.

Pour finir, tout en faisant passer le taux de croissance du pays de 1,7% à 6,7%, la signature du Sénégal est confirmée sur les marchés financiers avec l’Eurobonds, prouvant à suffisance que notre pays va de mieux en mieux.

Nous attendons de SECK qu’il dise précisément ce qu’il a fait pendant les quatre années qu’il a été le cœur du pouvoir (2000-2004) alors que la conjoncture était encore plus favorable: alternance, remise totale de la dette publique, état de grâce, etc…

Surtout, quel est le projet structurant qu’il porte pour le pays , à part de souhaiter le diriger vaille que vaille. Il ne dira rien parce qu’il n’a rien fait.

Pour rappel, toutes les réalisations de WADE ont été matérialisées par Macky SALL son premier ministre, y compris l’autoroute Malick SY et l’Aéroport International Blaise DIAGNE, alors même qu’idrissa SECK les qualifiait d’éléphants blancs.

De l’aveu même d’Abdoulaye WADE : « Macky SALL qui doit être un modèle de jeune, à force de qualité à force de fidélité, s’est imposé comme Premier ministre du Sénégal et je suis très satisfait. » avant de renchérir « Il est modeste, il ne fait pas beaucoup de bruit, mais il est efficace… ». Pour finir il rajoute «…Avec lui, je compte réaliser avant la fin de mon mandat, plus de projets que je n’ai réalisés depuis que je suis Président de la République. ». Au moins sur cela, nous pouvons tous être d’accord.

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