Hydrocarbures : Ce qu’il faut savoir sur le pétrole sénégalais

Le pétrole sénégalais a été ces dernières années l’un des sujets qui a suscité beaucoup de débats et fait couler beaucoup d’encre. D’ailleurs, l’ancien ministre du Pétrole, Thierno Alassane Sall, lui a consacré tout un ouvrage dans lequel il fait des révélations explosives.

Ainsi, après l’ancien ministre démissionnaire, Momar Samb, docteur en Sciences géologiques et économiste s’est lui aussi étalé sur le sujet du pétrole sénégalais.

A l’en croire les découvertes pétrolières et gazières annoncées, ne placent pas le Sénégal dans la catégorie des gisements de classe mondiale.

« Les réserves estimées à partir des 11 forages sont énormes et exagérées dans le bloc de Sangomar. Elles correspondent à un lac de 40 km de longueur, 10 km de largeur et 15 m de hauteur de pétrole. Cela est peu probable dans le bassin du Sénégal configuré par les mouvements tectotechniques qui ont conduit ce morcellement, à la fracturation de la Pangée et à l’ouverture de l’Océan Atlantique. Cela ne montre pas une existence de gisement de « classe mondiale », mais plutôt des réserves lenticulaires de sables, sables argileux et des turbidités, dispersés et à faible accumulations d’hydrocarbures », a révélé le Dr Samb.

En effet, selon le géologue, « les tests de débits de production des puits ne témoignent pas de l’existence de gisement de classe mondiale. Un gisement est qualifié de classe mondiale si la structure anticlinale avec une surface fermée est comprise entre 1300 à 8400 km2, comme les gisements de Hassi Messaoud en Algérie, le gisement Burgan au Koweït, Ghawar en Arabie Saoudite. Par contre le bloc pétrolier de Sangomar a une surface fermée de moins de 400 mètres », rapporte L’Obs.

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