Henriette Sambou et sa mère Hélène passent leur première nuit en prison

Nouveau rebondissement dans l’affaire Henri Diatta, du nom du professeur servant à Fass Barigo et mortellement poignardé dimanche dernier dans un bar clandestin à Ngohé, dans le département de Diourbel.

L’auteure présumée du meurtre, la lycéenne Henriette Sambou qui avait asséné un coup de couteau à la cuisse de la victime, et sa mère Hélène Diatta, tenancière du bar clandestin à son domicile où Henri Diatta a trouvé la mort, viennent d’être placées sous mandat de dépôt.

Henriette et sa maman respectivement poursuivies pour meurtre et non-assistance à personne en danger de mort, vont ainsi passer leur première nuit en prison, contrairement aux sieurs Philippe Diop et Jean Marie Ngom, poursuivis pour le délit de non-assistance à personne en danger. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.

Il faut rappeler que dans ce dossier, il est reproché à Hélène Diatta, Jean Marie Ngom et Philippe Diop d’avoir laissé Henri Diatta sans assistance, se vider de son sang pendant près de trois heures, avant qu’il ne finisse par décéder des suites de sa blessure.

D’après certaines sources, Henriette Sambou et sa mère Hélène Diatta, défendues par Me Serigne Diongue, risquent d’être jugées devant la Chambre criminelle pour répondre de leurs responsabilités dans cette affaire. Quant à Philippe Diop et Jean Marie Ngom, ils seront défendus par Me Assane Dioma Ndiaye.

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