Harcèlement s*xùel, attentat à la pudeur… : Les effarantes révélations du fameux rapport qui éclabousse le Colonel Abourahim Kébé

Dernièrement, le colonel Abdouhim Kébé est tombé sous le coup de la loi pour une publication sur Facebook.  

L’officier à la retraite et chargé de la défense du parti Rewmi, a été arrêté par la gendarmerie pour avoir appelé à la « révolte populaire ».  

Inculpé, par le Doyen des juges, il bénéfice d’une mise en liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire.  

Pourtant, derrière cette affaire, il se cache beaucoup d’autres qui ont « noirci » sa carrière professionnelle.  

Nos confrères de l’’Observateur, qui ont ébruité cet esclandre, ont révélé  que le colonel Kébé avait été mis en cause dans des scandales d’harcèlement sexuel, d’attentats à la pudeur… entre 1985 et 1995.  

En effet, en 1985, plusieurs soldats avaient porté plainte contre lui pour des histoires de mœurs.  

Il était à l’époque Commandant de la 11e compagnie des Fusiliers-voltigeurs ( Cfv) et Commandant de la Place d’Armes de Kédougou.  

Le chef de cabinet du Chef d’Etat-major général des Armées (Cemga) d’alors, regrettait dans un rapport que les faits reprochés à l’officier n’aient pas été bien sanctionnés.  

Il ne savait pas si bien dire, car le capitaine Kébé va commettre les mêmes actes en 1994.  

L’affaire se passe dans une chambre d’hôtel Niji, en marge de la manœuvre Ndiambour VII de Tambacounda. 

Ces faits ajoutés à d’autres relatés par un autre soldat, coûtent à Kébé 45 jours de d’arrêt de rigueur de la part du Cemga.  

Les sanctions seront corsées, car la punition prononcée par le Cemga avait pour conséquence l’ajournement du capitaine Kébé pour le bénéfice de l’avancement à l’ancienneté.  

Le rapport n°892/Emat du 2 décembre 1996, évoquait les « avatars » de l’officier Kébé et en 1997, il sera ajourné pour le grade de commandant alors qu’il totalisait au 31 décembre 1996, 8 ans de grade de capitaine.  

Il restera encore longtemps sans une promotion, car en 1997, le général Lamine Cissé alors Cemga, lui refuse un autre avancement.  

Malgré ces sanctions, il récidive. En effet, une autre affaire le met en cause et le capitaine a été enfoncé par son épouse.  

Une situation qui pousse le Directeur de la sécurité militaire, à la date du 7 août 1997, à proposer son « élimination de l’Armée active, afin de préserver la bonne réputation de l’institution militaire ».  

L’affaire inscrite au rôle du Tribunal militaire de l’audience du 24 août 1999, est vidée après délibération le 24 août 1999. Il a été condamné 15 mois de prison ferme avec mandat de dépôt.  

Dans une note transmis transmise au colonel, le chef d’Etat-major de l’Armée de terre et partant du procès-verbal n°00026 du 21 janvier 1197, le Général Lamine Cissé, Cemga d’alors, avait proposé la traduction de Abdourahim Kébé devant le Conseil de d’enquête en vue de sa radiation des cadres. En vain.  

Pis, le capitaine Kébé a fini par être promu colonel. 

« Creusant » dakarposte a pu se procurer le fameux rapport  dont la note qui porte l’estampille du Général Lamine Cissé.  Ce qu’écrit noir sur blanc, ce dernier est tout simplement inouï. 

Dans ce rapport  le  général révèle dans une note  que Kébé use de son ascendance sur  des soldats placés sous ses ordres pour leur imposer des relations sexuelles contre nature.   « En effet, commandant la 11oC.F.V sise à Kedougou, en 1985,le capitaine Abdourahim Kébé a fait l’objet d’une plainte de la part du soldat de 1ere classe Ét. B. et des soldats de 1ere classe J. B. S. matricule 6 7…et de J. M. G. tous de la même unité. L’audition de l’adjudant A. S. et des soldats de 1ere classe en question avait confirmé la véracité des faits que le soldat de 1ere classe E. B. reprochait son commandant d’unité. Le capitaine Kébé a récidivé en 1994 en exerçant des harcèlements sexuels sur le soldat M. S. de la DIRPA.  » 

Plus  choquant,  il est mentionné dans ce rapport:   « en 1997, son goût très prononcé de l’alcool et sa passion très marquée des relations sexuelles contre nature l’ont encore poussé à exercer des harcèlements sexuels  violents et répétés sur la personne du soldat de 1ere classe Mb. MB. matricule 04…. du GABOM. En plus de ce comportement scandaleux au sein de l’institution militaire, le capitaine Kébé perpétue ces pratiques contre nature avec un garçon nommé Ou. S. qu’il a hébergé chez lui. D’ailleurs, le 08 novembre 1996 vers 4 heures du matin, Mme Kébé née S. ND. l’a surpris dans le salon entrain de forniquer ce garçon qu’il déclare préférer à sa femme et a déjà porté plainte au niveau de la Brigade Prévôtale. Compte tenu de tout ce qui précéde, la Sécurité Militaire estime que le comportement du capitaine Abdourahim Kébé n’est pas compatible avec son statut d’officier.  »  

D’ailleurs, dans le document dit Avis de Punition signé par le cabinet de l’État Major, il est écrit :  « une punition de quarante cinq jours de rigueur, avec avertissement, est infligée au Capitaine Abdourahim Kébé  du Bataillon Hors Rang, par ordre du Général de Division, Chef d’ETat Major General des Armées   » Motif ? Atteinte aux bonnes mœurs  
Quid des circonstances « Selon les comptes rendus parvenus à l’Etat Major General et le rapport de la Sécurité Militaire, a exercé récemment des pressions morales et physiques sur des Hommes de Troupe en vue de pratiques contraires à l’éthique militaire, au respect de la discipline et à l’exercice du Commandement. Le compte rendu de punition dûment établi sera adressé à l’Etat Major Général des Armées /Cabinet par voie hiérarchique au plus tard le 20 février 1995. » 

Harcèlement sexuel, attentat à la pudeur... : Les effarantes révélations  du fameux rapport qui éclabousse le Colonel Abourahim Kébé

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici