Grève des syndicats d’enseignants : le mouvement reconduit ce mercredi

Les syndicats d’enseignants vont reconduire demain, mercredi 7 février, leurs mouvements d’humeurs. Au menu : une grève totale, le boycott des compositions et une marche nationale à Thiès.

Grève totale à partir de mercredi, le boycott des compositions et une marche nationale à Thiès, jeudi prochain. Ce sont les syndicats d’enseignants les plus représentatifs qui déroulent ainsi leur nouveau plan d’action, pour exiger la même chose: le respect des accords. Réunis autour d’un Front unitaire syndical, le Saems, le Cusems, le Sels, le Sels/A, l’Uden et le Snelas/Fc, ont décidé d’observer un débrayage, jeudi 8 février, à partir de 9 heures, suivi de la grande marche à Thiès. Les syndicats les plus représentatifs maintiennent toujours le boycott des compositions, pour montrer à l’Etat leur détermination.

De leurs côtés, le Grand cadre des syndicats d’enseignants et l’Intersyndicale pour la défense de l’école et des enseignants (Idee) ont décliné encore un nouveau plan d’action. Les camarades de Gougna Niang et Waly Zoumarou ont prévu une grève totale de 48 heures les mercredi et jeudi prochains pour exiger, eux aussi, le respect des accords signés. L’augmentation des indemnités de logement et la fin des lenteurs administratives restent le point nodal de leurs revendications. Les syndicats d’enseignants veulent plus qu’une enveloppe de 12 milliards F Cfa proposés par l’Etat pour le régime indemnitaire qui, rapportée à la population concernée, sera une revalorisation d’au-delà de 10%.

Les syndicats et le gouvernement se sont donné rendez-vous le 19 avril prochain, pour maintenir le fil du dialogue. Ce qui irrite les parents d’élèves quant à la reprise à la normale des cours dans l’école publique sénégalaise. L’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Unapees) estime que les deux parties ont mis du temps pour faire le point sur l’état d’avancement des accords, car il s’agit plutôt de respect des accords signés et non de négociations.  «Après avoir entendu les deux parties, nous nous rendons compte que nous irons vers des difficultés car chacune d’elles semble se radicaliser. Et cela n’augure rien de bon pour l’apaisement du climat scolaire», précise le président Abdoulaye Fane.

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