Gestion à Deux vitesses, Incompétence cécite ou manque de vision par (Mamadou Diagne)

A MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

L’EAU SOURCE DE VIE

INCOMPETANCE CECITE OU MANQUE DE VISION

 

Je ne peux plus garder le silence devant la situation que traversent l’agglomération Dakaroise et plus largement notre pays au sujet de la question de l’eau.

A tribord on patauge, à bâbord on a soif et cela d’un quartier à l’autre surtout en banlieue.

HISTORIQUE : Avant la naissance de la SONEES le 1janvier 1972 il y avait une société privée qui s’appelait CGES (Compagnie Générale des Eaux du Sénégal), Donc cette compagnie distribuait l’eau dans la région de Dakar et dans les grandes villes du Sénégal.

Mr Jacques LELIER en était le DG, les bureaux de la Direction Générale était à la mezzanine et le 1er étage de l’Immeuble à l’angle du Bd de la République et de la rue Carnot là où il y a la station OIL LIBYA ex MOBIL ce qui a donné le nom à cet Immeuble que l’on nommait << Immeuble des Eaux>>.

Pour Dakar il y avait une floraison de forages disséminés dans toute la région :

Pour info l’avenue Bourguiba, jusqu’en Mai 1966 s’appelait <<La route des Puits>>.

Suite à la visite officielle du Président Habib BOUGUIBA, que le Président SENGHOR lui a fait l’honneur de rebaptiser cette avenue en son nom.

Dans toute la Zone des Amitié 3 et environs il y avait des forages, dont l’eau ne nécessite pas de traitement et était directement injecté dans le réseau de consommation comme du reste actuellement celui qui est situé sur la VDN à hauteur de St Lazare, puis il y en a un autre juste à côté du Rond-point de LOCASEN, un dernier sur la route du front de terre face à Walfadjiri.

On pouvait citer les 2 forages de Sébikotane et de Sangalcam à l’arrêt, celui de Pout Sud qui est encore fonctionnel, d’autres aux environs et entre Thiaroye et Mbao.

Toutes ces installations de banlieue pompaient vers l’usine de Thiaroye / Yeumbeul (Le chef de cette usine Mr Chevery que nous étions habitués à voir au volant d’un DODGE 4X4 décapotté arpentant les dunes pour visiter les forages est décédé accidentellement en 1961).

A l’usine l’eau était stérilisée et était envoyée dans le réseau de distribution via 2 grandes conduites :

La première aboutissant au réservoir sise à Guédiawaye Las Palmas et qui surplombe le plan d’eau du technopole.

La deuxième passait à travers l’ouest de Pikine en passant par Khourounar et longeait l’ancienne route vers Croisement de Cambérène, puis déviant à gauche passait par ce qui est aujourd’hui les maristes pour arriver sous l’autoroute par la zone de captage au dispatching du POINT B.

A partir de 2 réservoirs tampons de 10 000 m3 chacun, un système de pompage alimente les différents châteaux d’eaux qui desservent la ville, à savoir :

Le Pt G (SICAP derrière la caserne des sapeurs-pompiers)

Les mamelles au lieu-dit

La madeleine Avenue des jambars à coté de l’hopital La Dantec. Ceci pour meubler le cadre historique.

LES CAUSES DES INONDATIONS  

L’urbanisation sauvage de la banlieue (extension yeumbeul et jonction avec Malika et Keur Massar vers Tivaouane Peul jusqu’au Lac Rose et j’en passe.

D’un autre coté Guinaw rail, Thiaroye Kaw, Thiaroye ZAM ZAM, SICAP MBAO, Route de Boune vers Keur Mbaye Fall.

IL faut que tout le monde s’accorde sur un postulat :

L’OFFICE DES HABITATIONS A LOYER MODERES doit être dissoute pour avoir failli à sa mission.

Si on parle français qui est la langue du colon que nous avons adopté comme langue de travail officielle, que veut dire PARCELLES ASSAINIES ?

Que quelqu’un montre dans tout ce que cet Office a vendu un seul lot assaini !!!!

Donc rien d’étonnant à ceux qui nous arrive aujourd’hui. Il n’y a pas de coupable et sauf le gouvernement de l’ère socialiste.

On ne peut aussi occulter l’échec patent de toute politique d’aménagement du territoire.

Je dis avec force qu’on ne peut pas être né vers les années 1970 et hors de la banlieue de Dakar et vouloir comprendre la cause de ce phénomène et y proposer des solutions.

Car ne sachant pas l’énoncé d’un problème, on y trouvera difficilement la bonne solution.

Ma famille habite à THIAROYE GARE depuis 1959, donc j’ai grandi dans la banlieue et bourlingué dans tous les coins et recoins jusqu’à BANKHASS et NIAKOUL RAB en passant par YEUMBUEL et MALIKA et KEUR MASSAR.

Avant la période de sécheresse des années 1970 à 1990 la forêt classée de MBAO était luxuriante, et il y avait des palmiers à huile qui étaient exploités par la communauté mandjaque, et avec des fruits d’autres sauvages dont on se régalait selon les saisons. (New, Radji , Digour, Solome, et du Toll).

Voyez-vous que la surface de la région du Cap Vert est bâtie sur plus de 80%, ce qui fait un réceptacle d’eau par les toits des maisons, les cours de celles-ci cimentées ou dallées voire carrelées. Pour chaque maison la même configuration fait que toute l’eau de pluie reçue est drainée vers la rue. Ceci est valable pour toutes les maisons de chaque quartier cela donne que l’eau par gravitation vers s’écouler vers la maison du voisin qui a eu la malchance d’habiter en contre bas. Il est le premier à déménager ce que j’ai observé cela avant les années 2000.

C’est une loi physique primaire. En absence de réseau d’assainissement le résultat a donné la naissance aux différents bassins de rétention.

Toutes les maisons ont construit des fosses septiques, et qu’au bout de 30 ans le résidu des fosses a fini de souiller la nappe phréatique ce qui rendu l’eau des forages impropre à la consommation d’où l’arrêt de presque tous les forages de la banlieue et par conséquent l’Usine de THIAROYE YEUMBEUL.

La nappe n’étant plus pompée son niveau a augmenté progressivement et insidieusement jusqu’en 2005 date à laquelle nous avons reçu cette fameuse pluie de 250 mm.

D’où la rencontre de la nappe superficielle et la nappe phréatique. Cela a conduit les autorités de l’époque à aménager le bassin de la Zone de captage et les autres dans THIAROYE et environ. C’est raison de ce que l’on observe à KEUR MASSAR et dans d’autres quartiers.

Autre raison qui a abusé de la naïveté de nos dirigeant de l’époque, c’est le sable de dune de la zone des Parcelles Assainies et Guédiawaye qui absorbait toute précipitation mois de 2heures après la pluie, ils ont dû conclure à la non nécessite de système d’assainissement.

GRAVE ERREUR !!!

Dans nos familles nous utilisons le savon de Marseille pour le linge et la vaisselle. Ce produit dont la composition utilise 60% de matière grasse est déversé dans la rue après usage « M’BEDOUME BOUR ». L’automobile est dans tous les foyers et naissent partout des garages sauvages et les huiles de vidanges et autres sont verses à même le sol, ajoutons-y les fosses sceptiques

Avec ce tableau décrit ne soyez pas étonnés que ce qui était du sable de dune devienne un sable sale gris imperméable à l’eau augmentant ainsi écoulement des eaux vers zones de dépression.

OFFRE DE SOLUTIONS

Selon mon analyse il se pose comme dit à l’entame de mon propos :

A tribord on patauge dans les eaux verdâtres comme à KEUR MASSAR.

A bâbord on a soif (déficit de l’eau courante)

Rappelez-vous ce texte est remanié il date du 9 octobre 2013 lors des événements de KEUR MOMAR SARR, Le Général SALL en tenue militaire avait à l’issue de sa visite, parlé de diversification des sources d’approvisionnement en eau. Alors il avait évoqué la solution du dessalement d’eau de mer.

Cela m’a fait sortir de mes gonds, en disant que cette idée est saugrenue et qu’elle est une offense à Allah SWT. Pourquoi ?

Je persiste dans mes propos et j’assume. Je suis militant du Sénégal, que je veux prospère où il fera bon vivre.

Ayant eu l’honneur de faire partie de l’équipe qui a démarré l’Usine de traitement des eaux de N’GNITH, où nous avons commencé le service à la date exacte du 13 septembre 1971.

Je dis avec force au départ que la solution du problème de l’eau dans le Région de Dakar n’est pas un problème d’ingénieurs loin s’en faut. Ils sont trop forts pour cela. On ne peut résoudre un problème en posant comme solution un autre problème.

L’accroissement démographique de Dakar fait que le déficit en eau est en constante augmentation.

J’ai frissonné de peur et a été profondément déçu de nos soit disant matières grises qui vous conseillent et encore une fois.

Il ne faut pas insulter la nature, tous ceux qui ont refusé un don divin l’on payé cher. De grâce ne soyons pas de ceux-là.

Pour votre information, Sachez que le Royaume saoudien dont relief n’est composé que de cailloux sous un soleil de plomb mais avec un riche sous-sol scandaleusement riche en pétrole par exemple ne disposant d’aucun cours d’eau et c’est pourquoi ils possèdent une batterie 13 usines de dessalement régulièrement disposées pour couvrir l’ensemble des villes du Royaume.

Au début des années 80 les scientifiques avaient envisagé d’aller remorquer des icebergs du Pôle sud et de les amener au plus près des côtes saoudiennes afin d’en extraire l’eau douce.

Ce projet a été abandonné au profit du dessalement dans la mesure où ils disposent d’assez d’énergie pour cela.

Pour rappel à ceux qui ne savent pas, ou qui ont oublié que l’eau de mer contient en moyenne entre 25 à 35 grammes de sel au litre, sous l’Equateur et selon la région du globe. Ce taux faiblit plus on se rapproche des zones polaires. Cela est très loin de nous.

Selon la méthode de dessalement utilisée on se situe en consommation d’énergie entre 3 et 15 kW par m

Où trouver cette énergie ? En tout cas ce que nous possédons doit être mis à profit pour une autre solution vers laquelle je vais arriver.

J’ai évoqué ma honte car à ce jour la seule organisation sous régionale entre états au sud du Sahara qui a atteint ses objectifs en termes de réussite est L’OMVS dont nous sommes membre fondateur et Dakar abrite le siège social. Le succès de notre organisation réside en la construction entre autre des Barrage anti sel de Diama et hydroélectrique de Manantali qui retient en amont un volume de 11 milliards de m³ d’eau douce.

C’est parce que je veux parler de ce cours d’eau dont notre cher pays porte le nom, qui se constitue exactement à Bafoulabé. Cette bourgade située à quelques 5 km au nord de Mahina. Ville ou le Chemin de fer Dakar-Niger franchi le fleuve Bafing, situe à 90 km après Kayes.

Là, le fleuve Bafing venant du sud (Barrage de Manantali  situé à 90km au sud de Mahina ) rencontre le Bakoy venant de l’est et ils vont cheminer ensemble vers l’ouest sur plus de 100km longeant la ville de Kayes jusqu’aux chutes de Felou.

Pourtant il y a là un phénomène dont la nature nous gratifie à savoir que les eaux des deux fleuves se côtoient parallèlement et ne se mélangeront qu’aux chutes de Felou en aval de la ville de Kayes.

Il faudrait qu’une équipe de La RTS aille faire un reportage sur ce site, pour montrer la beauté de  l’eau blanche (Bakoy) et L’eau noire (Bafing en bambara) et  il se trace une ligne nette de séparation.

La répétition étant pédagogique je rappelle que la construction des barrages de Diama et Manatali et double de la réussite du volet énergie  a fini de réguler le cours de ce fleuve, consacrant ainsi l’atteinte des objectifs de réussite de L’OMVS

Ce fleuve qui alimente le Lac de Guiers à partir de Richard Toll la Taouée. Le Lac  est long en moyenne de 30 Km et 6 Km dans sa plus grande largeur son volume est estimé à 1 milliard de m³ en moyenne.

Toute cette manne de DIEU est destinée au Sénégal, car chaque m3 lâché à MANANTALI va finir sa course dans la langue de barbarie après avoir léché les quais de l’ile de NDAR.

Cette eau n’ira point à Bamako ni Nouakchott, ainsi en a décidé Allah.

C’est le lieu de rendre un hommage aux défunts Présidents Moctar Ould DADA, Léopold Sedar Senghor et au General Moussa Traore.  Pour leur vision et leur courage.

Je remerciement également à la communauté des bailleurs de fond qui ont bien voulu les accompagner et ont donné corps selon la formule consacrée dans le landerneau politique sénégalais à la vision de ces chefs d’états.

Cela étant comment peut-on disposer d’un tel réservoir naturel d’eau douce, au lieu d’en prendre soin et de le mettre à profit aussi bien pour l’alimentation urbaine et ensuite pour l’agriculture qui doit être le moteur de tout développement, et remercier Allah pour cette grâce, on veut se prendre la tête pour se perdre en conjectures au nom d’une soit disant diversification surtout en parlant de désalinisation.

Il faudra aussi noter que seul le fleuve Bafing est sous contrôle au Barrage de Manantali. Le Bakoy et la Falémé qui elle est un fleuve de crue débitent toute l’année. De ce fait le Fleuve Sénégal est toujours alimenté.

Pourquoi alors se gêner d’utiliser au maximum ce don Divin.  Il faut utiliser l’eau des crues au lieu de la regarder se perdre en mer.

Il s’y ajoute que depuis 1976 l’avènement de BUD SENEGAL spécialisée dans la culture maraichère d’exportation et d’autres semblables tous dans région de Rufisque / Sebikotane bénéficièrent de branchement dit « maraicher » sur la conduite ALG 1 avec un tarif préférentiel et se trouvant être de gros consommateurs. Résultats : encore un accroissement du déficit en eau. De ces maraichers nous leur reviendront car il y a une piste pour régler leur problème.

Tout le mal ne vient pas pour nuire, nous avons l’obligation de dominer la nature afin d’améliorer nos conditions de vie.

 

JE PROPOSE UNE SOLUTION POUR 2 PROBLEMES

ARRETER LE PROJET DE CETTE USINE DE DESSALEMENT.

CAR LA SEULE SOLUTION VIABLE ET PERENE POUR REGLER DEFINITIVEMENT LES INONDATIONS CONSISTE A REMETTRE EN SERVICE L’USINE DES EAUX DE THIAROYE AVEC UN SYSTEME DE TAITEMENT BACTERIOLOGIQUE ET PROCEDER A LA REMISE EN SERVICE DE NOUVEAUX FORAGES DANS DES ZONES A IDENTIFIER CE QUI AURA POUR EFFET DE PESER SUR LA NAPPE.

Le couplage de la station d’épuration de CAMBERENE, d’une nouvelle usine de traitement d’eau usées vers la Zone de MBAO, ajouté à l’écrêtage des bassins de retentions, sera pompée et stockée en mixte vers la zone de SEBIKOTANE.

Je dis stockage mixte grâce à un réservoir de grande capacité pour assurer aux maraichers un approvisionnement régulier en tout temps. Cela permettra de récupérer un volume substantiel d’eau douce pour Dakar.

Ce réservoir devra être aménagé pour déborder afin d’alimenter plusieurs lacs de retenu en escaliers le trop plein va se jeter en mer entre SENDOU et YENE.

Tout autour de ces lacs de petites exploitations agricoles ou de de la pisciculture devraient pour se développer.

Ce faisant la nappe va redescendre à proportions normale comme vers les années 60, et par voie de conséquence les inondations entreront dans l’histoire, sauf dans les zones de dépression.

Pour preuve dans station spatiale internationale qui tourne au-dessus de nos têtes, les urines des astronautes ne sont-elles pas traitées et réutilisées ?

Dans ma maison paternelle, en 1963, lorsque l’on creusait le puit de fosse septique, mon père voulait une profondeur de 2 mètres, mais à 1,80m c’est devenu un (séane) puits artisanaux creusé à moins de 2m de profondeur pour le maraichage dans tous le Cap vert et les NIAYES) avec de l’eau limpide et clair, c’est dire donc que nous sommes accroupis sur de l’eau partout dans le Cap vert, aussi quel besoin avons d’aller faire du dessalement ?

Les ouvrages de drainage des eaux de pluies devront aboutir à une station de traitement pour un acheminement vers la zone maraichère de SEBIKOTANE, au lieu de vider de l’eau douce en mer.

Nos Amis japonais de la JICA ne me démentiront pas que dans la ville de Yokohama les eaux de ruissèlement sont récupérées pour compléter l’alimentation urbaine.

Durant notre adolescence il y a beaucoup de zones où je connaissais des familles qui y habitaient et qui aujourd’hui je le redécouvre grâce à Google earth comme des marécages avec des roseaux, or que je me rappelle une époque où les voitures s’ensablaient dans les rues.

Donc à mon sens nous n’avons pas besoins de dessalement, il n’y a aucune raison humaine qui peut le justifier sauf la turpitude.

Et aussi ne pas avoir foi et espoir en Allah car si les Saoudiens avaient les marres et étangs dont Allah nous a gratifié aucune usine de dessalement ne verrai le jour dans le Royaume.

Il s’y ajoute ce qui manque fondamentalement dans notre pays : LE PATRIOTISME.

En bon OUOLOF il y a un malheureux dicton qui dit : NDIARIGNE LOO FEKE !!!

Ce qui veut dire que nous sommes égoïstes à souhait, nous ne pensons pas à nos descendants.

SUGGESTIONS

Monsieur le Président,

Sans eau pas de vie

Pour émerger il faut vivre

Pour vivre il faut se nourrir.

Pour bien vivre il faut produire sa nourriture

La base de la nourriture c’est l’agriculture, l’élevage et la pêche

Mettez en valeur les terres du Ferlo ainsi de KEUR MOMAR SARR, jusqu’au plus profond de la Zone sylvopastorale, toutes ces étendues de terres seront mises en valeur par une agriculture et un élevage qui ne sera plus de transhumance seuls gages de garantir des emplois qui vont déboucher sur l’autosuffisance alimentaire doublée de l’exportation et de la transformation industrielle de la production.

La mise en place de divers pôles agricoles, de Zones d’élevage multiformes et de piscicultures avec un réseau de pistes de production qui toutes permettront de ramener les productions sur la route dorsale de POTOU à MATAM.

Couplez cela avec l’emblavement des terres du delta du fleuve, l’autosuffisance sera au rendez-vous et l’exportation de produits agricoles sera débat.

Mr Le Président

Lorsque vous voulez quelque chose de diffèrent, il faut oser et réussir quelque chose de nouveau.

La leçon la plus difficile à apprendre : quels sont les ponts qu’il faut traverser et ceux qu’il faut éviter

La réussite est au bout de l’effort fournit sans compter, avec une abnégation sans limites

L’homme politique sait se veut le peuple, il le crie plus fort que lui. Il n’agit qu’en fonction des prochaines élections.

L’homme d’état sait se veut le peuple et le guide vers cela

Rencontrez et informez votre collègue de la Mauritanie, de votre ambition de tirer le maximum de profit des potentialités de l’eau du fleuve Sénégal, avec la réserve de 11milliards de m3 retenue à MANANTALI est un don de Dieu pour le Sénégal. POURQUOI S’EN PRIVER ?

Pour rappel le gouvernement du Sénégal est en flagrant de détournement d’objectif au sujet de l’énergie électrique de Manantali.

Les bailleurs ont financé pour une agriculture pouvant mener à l’autosuffisance alimentaire.

Le Sénégal devrait pourvoir emblaver 200 000 ha de terre, et La Mauritanie 600 000 ha cela a détermine la clé de repartions de l’énergie nous octroyant 30 % et 20% pour la Mauritanie.

Les 50% restant revenant de faite au Mali qui ne tire aucun bénéfice de l’apport du Barrage de Diama, et de la régulation du cours du fleuve.

En son temps Le Président Diouf avait fait construire la centrale électrique de Ourossogui pour couvrir le Dande Mayo afin que les population riveraines la ligne haute tension qui allait être construite ne se sente pas frustrées, à l’image des habitants de Sakal à Thiès cites plus haut à propos de la conduite ALG 1 à une certaine époque avant 1985.

Ensuite il a été créé la cellule après barrage qui devait s’occuper de la gestion de ce projet d’irrigation des terres arables. Nous attendons toujours.

Je répète que l’Etat du Sénégal a toujours failli en matière de planification, d’aménagement du territoire, et si on y ajoute la boulimie foncière des 12 ans de gestion de Wade, et du PDS, vous voyez ce que je veux dire.

Mr Le Président, il m’a été raconte une anectdote que voici :

Un japonais arrive au Sénégal  et a été accueilli par ses futurs collaborateurs qui devaient l’acheminer vers St louis, le long de du trajet il est reste silencieux, et nos amis eux étaient occupés à causer, seulement ou bout d’un certain temps l’un d’eux se retourne vers lui pour s’enquérir de ses nouvelles : Pour réponse il lui dit : «MOI JE NE SUIS PAS CONTENT : ICI IL Y A BEACOUP DE RIEN »

Car le long du trajet Dakar- St louis ce Monsieur ne voit aucune surface agricole .Cela explique que sur 12 mois de l’année nous travaillons 3 mois et nous avons la main tendue pour la plupart et d’autres sont assis à palabrer sous les arbres le long de la route, durant les 9 mois qui restent.

On peut aimer ou ne pas aimer Wade politiquement s’entend mais je suis d’accord avec lui sur 2 choses au moins : « Il faut travailler, toujours travailler  etc…. ensuite la politique des bassins de retentions et des lacs artificiels »

Pour finir en pensant au projet de dessalement, qui n’est ni nécessaire, encore moins utile, je vais emprunter la plume de Marcel Pagnol pour dire qu’il me fend le cœur !!!  En espérant ne pas faire comme Paul Verlaine qui disait : <<Il Pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville>>.

Respectueusement

 

Mamadou DIAGNE

Technicien en télécoms à la retraite

[email protected]

Tel 77 637 22 20

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