Gambie : «S’ils descendent dans les rues, j’ouvre le feu sur ces fils de p…»

Ces propos sont prêtés à Samsudeen Sarr, le représentant adjoint de la Gambie aux Nations Unies à New York. Il se prononçait sur la mort de Solo Sandeng, un jeune opposant décédé dans la nuit du 14 au 15 avril dernier en prison.

Dans une lettre ouverte à « Freedom Newspaper », il confirme avoir tenu ces propos, mais ajoute qu’ils ont été enregistrés à son insu et sortis de leur contexte. Les propos sont tirés d’une conversation qui a duré deux heures, dit-il.

S’expliquant sur ces propos controversés, il déclare : « Ma position a été claire et ne changera jamais ». « Si je suis en charge de toute opération militaire ou de la police dans une situation où des voyous inutiles sont payés et envoyés dans les rues pour rendre le pays ingouvernable, beaucoup de gens pourraient perdre leur vie, car je n’hésiterai pas à ouvrir le feu puisque la force létale ne sera pas exclue de mon plan », assume-t-il.

Selon lui, la marche de Solo Sandeng était une révolte. « Tout ce que j’ai entendu Solo dire dans une vidéo sur internet était une demande agressive de changement de gouvernement et rien d’autre. Voilà pourquoi, lorsque ce clown de Pennsylvanie est venu à mon bureau, au siège des Nations unies à New York, me posant des questions sur la mort de Sandeng, j’ai instantanément répondu que c’était une insurrection pilotée de l’étranger pour faire tomber le pouvoir de l’APRC [le parti de Yahya Jammeh] », dit-il dans les médias gambiens.

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