Eto’o, Yaya Touré,Ronaldo et les 11 stars rejetées par certains clubs dans leur jeunesse

Aujourd’hui vitrines étincelantes du football mondial, ils se sont pris de véritables râteaux durant leur débuts de carrière. Le karma de certains clubs en a pris un coup depuis lors.

Preliminary Draw of the 2018 FIFA World Cup in Russia

Samuel Eto’o (Paris-Saint-Germain) : En 1995, l’attaquant camerounais était dans les petits papiers du club parisien. Mais ce sont les siens qui ont fait défaut. Le constatant, la direction du club a mis fin à l’essai du joueur. Aux vues de sa carrière, « Fils » aurait été spirituellement celui de Georges Weah.

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Ronaldo (AS Cannes) : Tout le monde pense que Luis Fernandez a du mal avec les joueurs brésiliens de talents. Détrompez-vous, car Luis était d’Attaque sur Ronaldo, lorsqu’il était entraîneur de l’AS Cannes en 1994. Le futur entraîneur du Paris-Saint-Germain a eu le nez creux sur ‘O Fenomeno’. Pas ses dirigeants, qui n’ont pas voulu aligner les deux millions d’euros requis, beaucoup trop pour un inconnu en Europe, selon eux. Au mois de juillet, il remportait la World Cup avec le Brésil. Depuis à Cannes, c’est loin d’être le festival.

Portugal v France - International Friendly

Mathieu Valbuena (Bordeaux) : Le parcours de « Petit Vélo » fut laborieux et ce à cause de son principal défaut : sa taille « Pif Gadget ». La natif de Bruges s’était naturellement dirigé vers les détections des Girondins de Bordeaux, avec le succès que l’on connaît. Alain Giresse a dû grandement apprécié d’ailleurs. L’actuel dynamiteur du jeu de l’Équipe de France peut quand même remercier le club marine et blanc pour le caractère qu’il s’est forgé après cette malencontreuse expérience.

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Zinedine Zidane (Blackburn Rovers) : Avant de connaître un tout autre destin que son prédécesseur dans cet article sur les bords de la Gironde, « Zizou » fut lui aussi rejeté par un club. Oui, oui Zinedine Zidane. Par la direction des Blackburn Rovers. Ne le dites pas trop fort, cela pourrait les tirés de leur sommeil, dans les tréfonds de la Championship.

yaya

Yaya Touré (Arsenal) : On se demandait tous quel fut bien le parcours de Yaya Touré avant d’échouer au fin fond de l’Ukraine, au Metalurg Donetsk. Et bien en 2004, à l’aube de l’euphorie des Invincibles, Arsène Wenger voit s’envoler le milieu relayeur de 21 ans alors, de son nid d’oiseaux rares, prétextant des injures racistes récurrentes. Pas sûr qu’il est été mieux accueillit au pays d’Oleg Blokhine. D’où son mental d’acier (justifiant le choix du Metalurg) qui fait aujourd’hui la force de l’Ivoirien, quatre fois Meilleur Footballeur Africain de l’année.

Portugal

Cristiano Ronaldo (Olympique Lyonnais) : Le deal le plus invraisemblable de l’Histoire. Tony Vairelles, rocambolesque buteur de Ligue 1, qui jouait alors à Lyon, devait rejoindre le Sporting Lisbonne et Laszlö Bölöni. L’arrangement consistait dans l’échange l’attaquant français contre deux jeunes du club portugais, dont un certain Cristiano Ronaldo. Selon les propos de la ‘mèche blonde’ du foot français dans une interview accordée à So Foot : ‘[…] le Sporting proposait un échange […]. Et Lyon a refusé.’. Alex Ferguson aime ça.

International Champions Cup 2015 - Paris Saint-Germain v Chelsea

Zlatan Ibrahimovic (Olympique Lyonnais) :Décidément, les Gones les collectionnent. En 2003, Zlatan fait les joies de l’Ajax d’Amsterdam. A ce moment là, Lyon vend son joyau Sonny Anderson à Barcelone et recherche un attaquant de haut rang. Le club snobe le Suédois et engage Giovane Elber. Bizarrement, les deux joueurs n’ont pas eu sensiblement la même carrière par la suite.

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Michel Platini (FC Saarbrücken) : Durant sa jeunesse nancéienne, ‘Platoche’ tentait de se faire une place au soleil et de sortir de la grisaille lorraine. Avant de rejoindre le Forez et ses Verts pâturages, le fils d’immigrés italien aurait pu signer pour le club du Saarland. Mais il se vit refuser l’accès, à cause de prétendues faiblesses physiques. Il est bien évident que cette ancienne zone allemande démilitarisée ne voulait pas d’une troisième occupation française, emmenée par le futur Charles de Gaulle du football français. Ou pas.

Uruguayan football star player Diego Forlan drives the ball during his first match with Uruguayan...

Diego Forlan (AS Nancy) : Avec Olivier Rouiller et Michel Platini, la Place Stanislas aura vu passé du beau monde. Diego Forlan s’était inscrit dans cette lignée, sans pouvoir le démontrer. Qui de mieux qu’un symbole de l’histoire récente du club, Abdeslam Ouaddou, interrogé par So Foot, pour en parler :”ça se voyait qu’il avait de grosses qualités […]. Les dirigeants vous diront que c’est lui qui est parti, mais la vérité, c’est qu’ils n’en ont pas voulu. Pour eux, il n’avait pas assez la gnaque”. Cela ressemble fortement à la ‘bonne’ foi de ce cher président Rousselot.

Ecuador v Argentina

Javier Pastore (AS Saint-Etienne) : C’était la période sudamericana des Verts à l’époque, version Igniacio Piatti et Freddy Guarin. Le staff décide donc de tester quatre joueurs argentins, dont ‘El Flaco’ Pastore. Sa résistance faisant très peur pour les joutes de Ligue 1, les Verts n’ont pas donné suite. Peut-être avait-ils raison de s’abstenir pour la santé du meneur argentin. Le PSG pourrait alors les remercier pour leur clairvoyance.

DURING MATCH TIME

Henrikh Mkhitaryan (Olympique de Marseille) : La faiblesse physique fut le fil rouge de ce défilé d’amourettes déchues. Albert Emon dans le rôle de la belle éperdument amourachée du bel et beau meneur de jeu arménien de 17ans à l’époque, Henrikh Mkhitaryan. Mais le jeune étalon du Sud du Caucase est jugé trop frêle par les dirigeants phocéens, Pape Diouf en tête. Ah, si seulement Marseille avait pensé à recruter ‘à la Dortmund’. Avant Dortmund.

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