Enquête sur la corruption: Ils se tapent des « milliards sur le dos du peuple sénégalais », dénonce Ousmane Sonko

Le leader de Pastef/Les Patriotes réagit suite à l’enquête publiée par BBC sur la corruption dans l’affaire du contrat pétrolier sénégalais octroyé à Franc Timis et dont le nom du frère du Président Sall, Aliou Sall a été cité. Selon Ousmane Sonko, «il n’y a rien de nouveaux dans ces révélations tout a été dit dans mon ouvrage sorti en 2016 ».

D’entrée, le leader de Pastef/ Les Patriotes précise :  « Cette affaire, nous en avons suffisamment parlé au point que les gens disaient qu’on ne parle que de pétrole. Mais nous connaissons les enjeux et nous savons ce qui a été fait et mal fait dans ce dossier de pétrole. Il suffit à ce reporter à mon ouvrage sorti en 2016 : pétrole et gaz du Sénégal où sur 277 pages j’étais largement revenu sur ces questions ».

Il poursuit : « Je crois que fondamentalement, y a rien de nouveaux si ce n’est que quelques précisions parce que dans mon ouvrage, j’avais beaucoup développé sur les notions voisines au délit de corruption notamment le trafic d’influence, le délit d’initier , conflit d’intérêt ». Et, explique-t-il, « par rapport à ces notions, j’avais pas pris de gong, j’avais clairement établi la responsabilité, de Macky Sall lui-même en tant que président de la République, de son frère, Aliou Sall et également de Aly Ngouille Ndiaye, qui se trouvait être le ministre chargé de l’énergie à l’époque. J’avais tout dit de manière détaillé avec preuve à l’appui », souligne-t-il.

« C’est pourquoi », avance Sonko, « il n’y a jamais eu réaction de l’autre côté, jamais de démenti encore moins un début de plainte. Et, cette fois-ci, ils s’empressent de parler de plainte. J’avais détaillé le mécanisme qui avait été utilisé pour polluer le pétrole et le gaz sénégalais, le mettre entre les mains d’un aventurier tel que Franc Timis en complicité avec le frère du Président et avec l’onction du Président qui a signé indûment des décret pour leur donner ces blocs pétroliers en sachant pertinemment qu’ il ne remplissait ni les critères techniques, ni les critères financiers ».

Et, peste-t-il, « ils sont empressés de remettre tout cela sur le marché international pour se taper des milliards sur le dos du peuple sénégalais ».

Pressafrik

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici