La prochaine élection présidentielle prévue en février 2019 doit constituer une soupape de respiration démocratique puisque chacun pourra librement exprimer sa volonté.
C’est le propre d’une démocratie apaisée dans laquelle « le langage des urnes a remplacé progressivement le langage des armes » comme le disait Pierre Bréchon.
Le Sénégal perpétuera ainsi sa tradition de stabilité socio politique.
Condorcet déclarait dans son ouvrage intitulé Cinq Mémoires sur l’instruction publique, (1792) que « Plus un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont difficiles à surprendre…». L’on peut se rassurer, le citoyen sénégalais est de plus en plus passionné par la chose publique, il est de plus en plus conscient de l’utilité de son vote.
Il y a donc lieu d’affirmer que cette élection ne fera que très peu de place à des surprises tant le candidat Macky Sall l’aborde avec de sérieux atouts en mains.
Le président sortant est généralement favori pour sa réélection. Il incarne déjà l’autorité de l’Etat , il a une visibilité nationale et internationale supérieure à celle de ses concurrents. Son premier mandat qui s’achève a mis en évidence son leadership.
De surcroît, le bilan du président Macky SALL est flatteur. Ses réalisations sont impressionnantes, ce qui permet de confirmer que « le président Macky Sall a fait mieux en 7 ans que tous ses prédécesseurs en 58 ans d’indépendance »
Son leadership
Son élection à la magistrature suprême en 2012 avec un score de 65% n’était pas le fait du hasard. C’était l’aboutissement du parcours d’un homme hors du commun qui s’était forgé sur le substrat de convictions fortes, de déceptions évidentes, d’injustices avec pour seule arme, une ambition forte chevillée au corps qui constituait pour lui une manière d’assumer son destin contre vents et marrées.
Il vient d’un milieu modeste. Il est loisible d’imaginer les nuits et les journées d’angoisse, de privations, d’abnégation et de sacrifices de tous ordres qu’il a dû subir. Ce parcours exceptionnel qui l’a conduit jusqu’au plus haut sommet de l’État révèle un caractère bien trempé. Il a fallu qu’il se batte pour faire de bonnes études d’ingénieur, qu’il se distingue pour occuper d’éminentes fonctions administratives , ministérielles, politiques et de Président de l’Assemblée Nationale.
Lorsqu’on a tenté de le réduire à néant, il a renoncé , dans l’honneur et la dignité, à tous les postes électifs précédemment obtenus sous la bannière du P.D.S, parti superpuissant à l’époque, sous le joug de l’ex Président Abdoulaye Wade. Tel un phénix, il a fallu qu’il se relève patiemment et méthodiquement de ses cendres. Mettant à profit sa courte traversée du désert. Il a sillonné le Sénégal des profondeurs de long en large pour s’enquérir des conditions de vie de ses concitoyens du monde rural, où l’on retrouve généralement les plus vulnérables et les plus défavorisés d’entre nous. En hibernation et en empathie totale avec eux, il a pu mesurer l’état de leur souffrance et imaginer les « solutions » à leurs problèmes.
C’est ainsi qu’en 2012, il a fait face au 2éme tour à un mastodonte de la politique, le Président Abdoulaye Wade dont il a triomphé avec un score sans appel (65/35)
Les deux (2) alternances intervenues au Sénégal en 2000 et 2012 peuvent être considérées comme un vote contre un régime ou contre un homme.
Ainsi en l’An 2000, c’était « tout sauf Diouf », en 2012 , c’était « tout sauf Wade » ,le vote de 2019, sera l’occasion de démontrer à tous, que choisir le président Macky SALL correspond à un choix délibéré, on ne votera plus contre mais pour un Président de la République en toute connaissance de cause.
Il en ressort que nul ne peut nier que le Président Macky Sall a les capacités à transformer le pays et qu’à la veille de la fin de son premier mandat, les preuves surabondantes de son leadership lui ont permis de faire des bons substantiels. La confiance en notre pays est rétablie.
Le Sénégal a une visibilité et l’ image d’un pays qui compte dans le concert des nations.
C’est ainsi que le Sénégal va accueillir le Forum mondial de l’eau en 2021 et a été désigné pour accueillir les Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2022.
Le président Macky SALL est le premier africain à recevoir la médaille d’or de l’académie d’agriculture de France.
C’est la preuve que le Sénégal a amorcé une transformation structurelle de son économie et un régime de croissance soutenue dans la dynamique d’un programme de développement économique et social basé sur le P.S.E dont la deuxième phase , période 2019-2023, sera lancée à Paris en décembre prochain. Ainsi la nécessaire phase d’industrialisation de notre économie en faveur du secteur privé national sera encore plus prégnante.
Dans ce même ordre d’idées, il faut mentionner la nomination de l’ancien ministre d’Etat, ministre de l’Économie et des Finances sous le magistère de Me Abdoulaye Wade de 2001 à 2012, Monsieur Abdoulaye Diop en qualité de vice-gouverneur de la BCEAO sur proposition du Président Macky SALL .
J’y ajouterai sa magnanimité et son esprit de dépassement qui lui valent d’accueillir chaque jour , les bras ouverts, tout sénégalais qui décide de le rejoindre, sans état d’âme, dans le combat pour l’émergence du Sénégal qui requiert la participation de tous ceux qui sont épris de bonne volonté et qui ont en commun l’amour de la patrie, c’est le vrai sens du mot patriote.
François MATHIEU,
Conseiller politique
Alliance pour la Paix et le Développement