Dr Mabouba Diagne :«le pays peut atteindre facilement l’autosuffisance en viande et en mouton de Tabaski… »

Dr Mabouba Diagne
Dr Mabouba Diagne

Le nouveau Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage (MASAEL) était ce vendredi à la Société de Gestion des Abattoirs du Sénégal (Sogas) pour visiter et rencontrer les différents acteurs qui composent l’élevage. Dr Mabouba Diagne a soutenu que  l’élevage et l’agriculture peuvent générer des centaines de milliers d’emplois et assurer une autosuffisance facilement en viande et en moutons pour la fête du Tabaski.

« La raison pour laquelle je suis venu à la SOGAS est justifiée et motivée par l’importance que nous accordons à l’élevage dans toute sa chaîne de valeur. Quand on parle de l’élevage, nous pensons aussi bien au petit éleveur possédant un mouton, une chèvre ou une vache, qu’au grand éleveur, en tenant compte de toute la chaîne de valeur. »

« Aujourd’hui, le pays compte plus de 18 millions de Sénégalais, près de 750 familles agropastorales et agro-rurales. Cela démontre l’importance de cette couche dans notre politique d’autosuffisance et de sécurité alimentaire. J’ai la ferme conviction que nous pouvons développer des centaines de milliers d’emplois en soutenant les éleveurs, les agriculteurs, des plus petits aux plus grands, ainsi que toute la chaîne de valeur de l’agropastoralisme. »

« Aujourd’hui, les besoins en moutons pour la fête du Tabaski sont estimés aux environs de 810 000 à 850 000. J’ai la conviction profonde qu’en soutenant les éleveurs et toute la chaîne de valeur, le pays peut atteindre très facilement l’autosuffisance en viande et en moutons pour la fête du Tabaski, de manière générale. »

« Nous avons tout visité, rencontré les éleveurs, les « téfinkés », les jeunes qui réceptionnent les bovins et les ovins pour les faire entrer dans la chaîne d’abattage. Après tout cela, nous leur avons demandé de faire un bilan de la situation afin que dans les trois semaines à venir, voire au plus tard dans un mois, le ministère organise une réunion avec la Sogas et toutes les parties prenantes, non pas pour énumérer des doléances, mais pour établir une feuille de route que nous pourrons essayer de définir pour les cinq prochaines années.

Une feuille de route, parce que lorsque nous écrivons un plan ensemble avec quelqu’un et que nous nous engageons à le développer, le mettre en œuvre et à l’exécuter, si des difficultés ou des progrès surviennent, nous serons également ensemble… », a -t-il fait savoir.

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