Les hommes politiques de l’opposition ne ratent aucune occasion pour tirer à boulet rouge sur le Chef de l’Etat Macky Sall. Et Omar Sarr a, comme d’habitude profiter de l’affaire Lamine Diack dans laquelle le Chef de l’Etat a été cité par le journal le monde, pour décrocher ses flèches à l’endroit du Chef de l’Etat. Des propos qui sont devenus amer pour le secrétaire général adjoint du Pds.
Cueilli samedi par la Division des investigations criminelles, pour outrage au chef de l’Etat, Omar Sarr a passé son week end au commissariat central pour les besoins de l’interrogatoire. Ce matin, les limiers qui ont décidé de poursuivre la procédure ont déféré au parquet le secrétaire général adjoint du parti de Wade. Il a été ainsi acheminé à la cave du palais de justice de Dakar à bord d’un véhicule 4X4 de couleur blanche.
Omar Sarr doit désormais faire face au procureur pour savoir la suite qui sera donnée à son dossier. En effet, en tant que « maître des poursuites », le procureur peut l’inculper et le renvoyer devant le tribunal des flagrants délits pour jugement, comme il peut confier le dossier à un juge d’instruction.
Pendant ce temps, Omar Sarr qui attend d’être édifié sur la suite a reçu la visite de Me El Hadji Amadou Sall et Mayoro Faye, chargé de la communication du Pds, qui sont venus s’enquérir de ses conditions de détention.
Rappelons qu’après la parution de l’information faisant état d’un financement de la campagne de Macky Sall par Lamine Diack avec l’argent qu’il aurait pris des russes en fermant les yeux des faits de dopages de ceux-ci, Oumar Sarr avait écrit un communiqué au nom du comité directeur du Pds. Dans ledit communiqué, il avait noté:
« L’argent sale, l’argent de la triche, l’argent du dopage dans l’athlétisme, l’argent de la drogue du sport, l’argent de la corruption sont au cœur des différentes campagnes de Macky Sall. Cet argent a financé sa campagne pour les élections municipales et locales de 2009, comme il a financé sa campagne pour l’élection présidentielle de 2012. Les deux victoires qu’il a obtenues sont des victoires malpropres », écrivait-il dans son communiqué.
« Ceux dont tous les mandats sont marqués du sceau de l’ignominie et de l’argent sale, qui organisent des procès déclarés non équitables, qui condamnent et détiennent arbitrairement en prison un opposant politique et qui mettent notre pays au ban de la communauté mondiale par le non-respect de sa signature internationale ne peuvent espérer avoir droit à un minimum d’honneur en restant aux commandes de notre pays. La démission reste la seule porte de sortie pour les corrompus et les incompétents », ajoutait Oumar Sarr.