Dette fiscale, absence d’audit: Ces maux qui empêchent la rupture à l’assemblée nationale

La 13e législature du chemin à faire pour relever le défi de la rupture. En effet, la crédibilité du parlement est remise en question en cause par des maux qui ont pour nom : dette fiscale, « nébuleuse » autour de l’entretien des véhicules, absence d’audits. Ces différents points reviennent constamment dans le discours de certains députés de l’ancienne comme de la nouvelle législature selon Enquête.

En effet, ladite institution dirigée par Moustapha Niasse trainerait des casseroles, selon le leader du Pastef. Dans une note adressée au patron de l’Afp, Ousmane Sonko rappelle : « l’année dernière, à pareille époque, je soulevais un cas patent de détournement fiscal impliquant l’institution que vous présidiez. Ces infractions répétitives avaient occasionné des redressements fiscaux des services compétents qui, à la date du 23 mai 2016, s’élevaient à 6 589 708 974 fcfa. Ce qui fait dire au nouveau parlementaire qu’il urge d’avoir l’assurance que de tels manquements grave à la gestion publique ont été correctement traités et ne reproduirons pas.

Mieux, l’ancien inspecteur des impôts et domaines recommande que cette affaire de surfacturation sur l’entretien des véhicules de l’assemblée nationale soit prise en charge par une commission ad hoc car, dit-il, l’institution parlementaire doit être l’exemple achevé de civisme fiscal. Seulement les interrogations du néo-parlementaire de la majorité trouveront vite échos chez le vice-président du groupe parlementaire de la majorité. Pape Biram Touré informe, dans un communiqué, qu’à la date d’aujourd’hui, l’Assemblée national peut affirmer qu’il n’existe pas d’arriérés de paiement des impôts et domaines, ni de TVA.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici