« Nous allons toujours penser à ce Sénégalais qui manque d’eau, d’électricité, qui a des difficultés pour se faire soigner correctement. Tous les députés doivent penser à ces Sénégalais. Il faut interpeller les ministres qui vont défiler à l’Assemblée nationale. Nous allons imposer une Assemblée de rupture et nous sommes attendus sur ça.
Les députés de la mouvance présidentielle sont au nombre 127, qu’ils oublient leur coloration politique et qu’ils sachent que c’est le peuple qui leur a donné cette majorité. Ils n’ont qu’à réfléchir sur les at- tentes des populations. Il faut éviter d’être une Assemblée au service de l’exécutif, d’être une majorité mécanique au service de Macky Sall. Nous nous battrons de toutes nos forces pour amener cette rupture et pour être exclusivement au service du peuple sénégalais.
L’injustice est érigée en mode de gouvernance sous Macky Sall, après le népotisme connu avec la nomination de son frère Aliou Sall, après le « wax waxet » (se dédire) d’une promesse d’un gouvernement de 25 ministres et d’un mandant de 7 à 5 ans. Nous déplorons ce qui s’est passé parce qu’il y a dans aucun article ou on peut dire que la présence de Khalifa Sall ne pouvait pas se faire. Au contraire, il bénéficie d’une immunité parlementaire. Par conséquent, comme il n’est pas condamné, il devrait être à nos côtés.
Mais, la présidence de séance n’a pas voulu suivre les interpellations de l’opposition sur cette question. Cela ne nous empêche pas de continuer le combat de la justice. Ce pays n’appartient pas au Président de la République Macky Sall. Il ne faut pas qu’il pense qu’il peut s’octroyer des droits que la Constitution ne lui donne pas. Il n’a pas le droit d’emprisonner, de museler, de salir ses adversaires politiques. Son pouvoir finira et les Sénégalais lui ont donné une alerte sévère en le rendant minoritaire avec 49,48%. Qu’il arrête de penser qu’il est Dieu. C’est un mortel! »