Des acteurs œuvrant en faveur de la protection et de la promotion des droits de l’enfant se sont engagés à contribuer à une meilleure prise en charge des enfants en Afrique, insistant sur la nécessité d’éradiquer la mendicité par le partage de stratégies efficaces et l’évaluation des limites.
Cet engagement a été pris mercredi lors de la clôture à Somone d’un atelier de capitalisation du projet de “Réduction de toutes formes de violence à l’encontre des enfants en Gambie, au Togo et au Sénégal“, a constaté l’agence de presse sénégalaise.
Mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale (ONG) Save the Children depuis mars 2016, ce projet a pour ambition de “contribuer à la matérialisation des droits des enfants et à une réduction durable et pérenne” du nombre d’enfants victimes de violence, d’abus, d’exploitation et de négligence.
“Au Sénégal, par rapport à la prise en charge des enfants victimes de maltraitance et de traite, si on prend l’exemple de Kolda où on a mis en place des structures communautaires qui sont chargées de faire de la détection et de la référence, la prise en charge de l’enfant est assurée par des structures beaucoup plus spécialisées“, a souligné Mamadou Diop, chargé du suivi évaluation à Save the children Sénégal.
Il a notamment cité les centres d’accueil et d’écoute qui prennent en charge d’autres enfants comme ceux de Médina Yoyo Foula.
Selon Abdou Fodé Sow, délégué général de l’association “Univers El“, qui dispose de deux centres d’accueil pour enfants, dans le cadre du partenariat développé par Save the children, il s’agit de compléter la chaîne de services.
Dans l’offre de services, il y a la prise en charge d’urgence dans des centres d’accueil où on fait un accompagnement psycho-social pour procéder au retrait et à la réinsertion de toutes les filles et de tous les enfants en situation de vulnérabilité, en danger ou victime d’abus.
“Nous allons être le bras technique de toutes les autres organisations qui ont fait de la prévention, qui ont détecté des enfants en situation de danger, ou en situation de conflit avec la loi pour leur offrir des services adaptés à leur vulnérabilité, afin qu’ils puissent bénéficier d’une réinsertion sociale favorable“, a promis M. Sow.
Child Protection Alliance de la Gambie, une institution de protection des enfants gambiens regroupant une trentaine d’associations a aussi pris part à l’atelier
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