Dernière minute : Bignona, un réseau de trafiquants de bois démantelé par les populations

Dernière minute : Bignona, un réseau de trafiquants de bois démantelé par les populations

Localité frontalière avec  la Gambie, le village de Macouda situé dans le département de Bignona fait face à une exploitation abusive de sa forêt par des trafiquants de  bois.

Des forêts de bois et de teck qui risquent ainsi de disparaitre d’ici quelques années à cause du trafic intense de bois vers la Chine à partir de la Gambie voisine. Le pillage de la forêt dans cette  localité frontalière a atteint un seuil de non-retour.

Les populations de Macouda ne pouvant plus supporter cette destruction massive et abusive de leur forêt ont, depuis quelques jours, installé des comités de vigilance et de surveillance dans leur forêt. Une protection de leur «nature» qui a conduit, ce mercredi aux environs de 08 heures, à un démantèlement d’un vaste réseau de trafiquants de bois avec à leur tête le nommé Moussa Diatta, domicilié dans le village de Koudioubé. «Nous avons, dans nos missions de contrôle de la forêt de Macouda, aperçu ce mercredi 31 janvier 2018, aux environs de 08 heures, des hommes armés qui s’adonnaient au pillage de notre faune et de notre flore», informe le chef de village de Macouda, Ismaila Diatta. «Dans une course folle, ces hommes armés ont réussi à se fondre dans la nature. Ils ont, cependant laissé derrière eux leurs butins.  Ce sont 25 grandes planches qu’ils avaient fini de couper, des vélos et des sacs de charbon.

Sans désemparer, nous avons mené des enquêtes. Le cerveau de la bande a été  très vite retrouvé. Il s’appelle Moussa Diédhiou. Il transportait le bois en Gambie avant de l’écouler. La gendarmerie de Touba-Tranquille et l’armée informées, se sont très vite dépêchées sur les lieux avant de mettre la main sur le butin des trafiquants de bois. Le cerveau de la bande et ses complices sont  activement recherchés par l’armée et la gendarmerie», explique toujours Ismaila Diatta.

Selon des sources proches de l’enquête, « affirmatif. Les planches, les sacs de charbon et les vélos sont tousconsignés dans nos locaux. Nous allons informer la hiérarchie », a indiqué notre source. Des populations de Macouda entendent ainsi s’opposer farouchement à la déforestation et à l’exploitation de la faune et de la flore de leur contré. Pour rappel, la Casamance, depuis l’éclatement du conflit armé, a perdu beaucoup de ses arbres grâce à la complicité d’exploitants basés surtout en Gambie.
Moussa Diaw IGFM

1 COMMENTAIRE

  1. si tout le monde faisait la même chose, ça allait être une bonne affaire. les inconnus ne pourraient en aucun cas piller le bois d’une telle façon et de sorte personne ne les voix. C’est pas possible, alors il est temps que nous habitants de la casamance puissions être consient de ce mauvais phénomène qui finira un jour par nous mener à comettres des actes ignobles comme ceux précédents. C’EST UN CRIS DE COEUR VALORISONS CE QUI NOUS APPARTIENT

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