Demba Ciré Bathily : «Le but de ce procès c’est de liquider Barthélémy Dias»

Demba Ciré Bathily : «Le but de ce procès c’est de liquider Barthélémy Dias»
Demba Ciré Bathily : «Le but de ce procès c’est de liquider Barthélémy Dias»

A l’image des avocats commis pour la défense de Barthelémy Dias, maire de Mermoz-Sacré-Cœur poursuivi dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, Demba Ciré Bathily s’est fait une religion sur les ennuis judiciaires de ce dernier. «Cette vidéo est le fruit d’un montage» Le réquisitoire de 10 ans contre leur client, a suscité une levée de boucliers chez les robes noires commis pour la défense du maire socialiste de Mermoz. L’un d’eux, Demba Ciré Bathily, estime pour sa part que «Le but de ce procès, c’est de liquider Barthélémy Dias et, pour cela, il faut passer par la justice.

Les débats l’ont largement prouvé. Il est constant qu’il y a eu échange de tirs. Cela résulte des éléments du dossier et cela résulte aussi de la déclaration du commissaire. L’objectivité était de vous projeter une vidéo dans son intégralité et cette vidéo est le fruit d’un montage. Parce qu’au moment où Barth rechargeait son arme, il y avait d’autres tirs. Il ne s’agit pas d’incriminer la police et il ne s’agit pas (non plus) d’être idéaliste.

Quand il vous dit que la scène a été infectée, vous n’avez pas besoin d’être un expert pour le savoir. Juste après les faits, la scène du crime a été gardée pendant deux jours par la police», soutient ME Bathily, dans sa plaidoirie relayée par Libération quotidien de ce vendredi. «Le Procureur est devenu un expert balistique» Plaidoirie dans laquelle l’avocat charge la police scientifique, qui selon lui, «n’est scientifique que de nom. Elle n’a aucun moyen pour faire des investigations. On peut faire certaines analyses mais on a des limites», relève l’avocat, avant de s’en prendre au maître des poursuites, sur le ton de l’humour.

«Le Procureur, moque-t-il, est devenu un expert balistique et un expert en image. Si on voulait vraiment faire de l’image un élément de preuve, il fallait recourir à des spécialistes et ça aurait été objectif. Le procureur, conscient que sa théorie ne tient pas, est allé jusqu’à dire qu’il y avait une 4e arme. Si c’était aux Usa on aurait poursuivi le Procureur qui a dit qu’il connait même celui qui est allé acheter l’arme au Brésil.

Il faut dire que nous sommes dans un système où c’est le parquet qui doit rapporter la preuve. Mais rien de tout cela. Il est même constant que le parquet a des informations qu’il cache au tribunal. Alors que nous sommes réunis ici pour la manifestation de la vérité», développe l’avocat de Barthelémy Dias toujours dans les colonnes du journal. Affaire mise en délibéré au 16 février 2017.

 

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