Invité de l’émission de ce dimanche 12 février 2023, sur SudFM, le député Mamadou Lamine Diallo est également revenu sur les raisons qui l’ont poussé à voter contre la déchéance de Mme Aminata par le bureau de l’administration. Alors que le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, dans lequel il est membre, a voté en faveur de la déchéance du député Mimi Touré. Le président du mouvement Tekki a d’abord déclaré avoir agi par principe, avant de soutenir que cette question n’a pas été discutée au sein du groupe, relate « Sud Quotidien ».
« Je suis membre du groupe qui s’appelle Liberté, Démocrate et changement, c’est Wallu Sénégal. Nous n’avons pas discuté de la question d’Aminata Touré dans notre groupe. Puisqu’en allant à cette réunion, convoquée par le président de l’Assemblée nationale, on ne connaissait pas l’ordre du jour. C’est sur place que nous avons été informés de l’ordre du jour. Sur le papier, le président de l’Assemblée nationale avait simplement marqué information », a confié dans « Objection » de ce dimanche, le septième vice-président du bureau de l’Assemblée nationale.
Et le président du mouvement Tekki de soutenir : « Sur cette affaire-là, moi, je ne suis pas d’accord. Parce que d’abord, la constitution ne dit pas ça. Ce point dans la constitution a été introduit par Me Abdoulaye Wade dans la constitution de 2001. Et pour s’attaquer à un problème bien précis. C’est-à-dire que les députés PDS qu’il y avait avant ,au bout de quelques temps, à l’époque, ouvertement, allaient faire un meeting de ralliement au Parti socialiste ».
La différence pour lui dans ce cas-ci, est qu’ « ici, c’est des divergences politiques dans un parti. En tout cas, de ce que j’ai entendu de Mme Aminata Touré, dire à l’Assemblée nationale essentiellement sur la question du troisième mandat : elle dit, nous, on était tous d’accord sur le fait que Macky ne pouvait pas avoir une troisième candidature. En tout état de cause, elle reste dans ses bottes pour le dire. Ça, je ne pense pas que c’est ça qui est visé par la loi et la constitution. Aujourd’hui, dans la situation que nous vivons, une assemblée nationale ne connaît pas l’APR ».
Alors que pour le septième vice-président de l’Assemblée nationale, « l’argument avancé, c’était une lettre du secrétariat de l’APR qui constate qu’Aminata Touré a démissionné par des actes. Donc, elle n’a pas démissionné formellement de l’APR. Or, . Elle ne connaît que BBY. Et donc, sur le plan de forme, ce n’était pas recevable ».