La médiation entreprise par les chefs religieux dans l’affaire Sonko-Adji Sarr et les violentes manifestations qui ont suivi aprés la garde à vue du leader du Pastef, n’auront finalement pas eu un grand impact dans le traitement du dossier de «viols et menaces de mort».
En effet, un procès entre les deux protagonistes aura bien lieu, et çà, le ministre des Forces armées, Me Sidki Kaba l’a bien précisé, hier jeudi, au rendez-vous bimensuel intitulé «Le gouvernement face à la presse».
Afin que nul n’en ignore, «la justice rendra, en toute indépendance et en toute impartialité, son verdict», a-t-il déclaré.
Ainsi, cette sortie du ministre a montré à quel point l’Etat est déterminé à aller jusqu’au bout de cette affaire. Ce, même si la mort du Doyen des juges, Samba Sall, qui avait hérité de cette affaire après le désistement de Mamadou Seck, donne une nouvelle tournure à ce dossier qui continue de tenir en haleine l’opinion, informe le quotidien Kritik.