De l’aberration dans l’orientation des bacheliers dans le privé

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Denise d’Erneville, Présidente, administrateur financier de l’Ecole supérieure d’Interprétation, de techniques administratives, de management et de gestion hôtelière (ETSHOS-IMED)

Madame Denise d’Erneville, Présidente, administrateur financier de l’Ecole supérieure d’Interprétation, de techniques administratives, de management et de gestion hôtelière (ETSHOS-IMED) n’a pas mis de gants pour dénoncer l’aberration qu’elle a constatée dans l’orientation des étudiants dans le privé. Elle explique qu’en 2016, avec moins d’étudiants envoyés dans le privé, l’école avait reçu 130 étudiants. Mais que bizarrement, cette année, il serait annoncé un nombre de 36 nouveaux bacheliers orientés dans leur établissement. C’est un paradoxe, quand on sait que près de 20.000 nouveaux bacheliers doivent être orientés dans le privé.

La règle de l’équité et de la justice voudrait, explique la Présidente d’ETSHOS-IMED, que les 19.503 étudiants à orienter dans le privé soient répartis dans les 77 écoles supérieures qu’il y aurait. Mais regrette-elle, « c’est comme si dans ce pays, on n’attache aucun prix ni à l’excellence, ni à l’expérience ».

Pour rappel, ETSHOS-IMED, à l’instar de Sup de Co, UCAO St Michel, Jeanne d’Arc post bac, Immaculée, IPG/isti, ISM, a été signataire de l’Accord-Cadre du 2 mai 1995 et faisait partie des 8 premiers établissements privés d’enseignement supérieur reconnus et agréés à former et à délivrer des diplômes d’études supérieures post bac de Licence et Master.

L’autre aberration relevée par la Présidente d’ETSHOS-IMED est qu’il a fallu neuf mois à l’Etat, voire 10 mois, pour que les orientations puissent démarrer : des lenteurs qui ne s’expliquent pas et qui compromettent les résultats aux examens d’Etat (les BTS) parce que le quantum horaire ne sera pas atteint, contrairement au système LMD.

Démarrer donc les enseignements en mi-avril, pour les BTS est vraiment tardif. Une perturbation de notre organisation académique et administration financière, à cause également du non-respect du contrat qui lie les parties (MESR-Etablissements privés) surtout dans les conditions de paiements qui les mettent en péril.

Denise d’Erneville, IMED s’exprimait en marge de l’évaluation institutionnelle par les experts de l’ANAQ-SUP, le mardi 11 avril 2017 dans les locaux de l’Ecole Supérieure d’interprétation, de techniques administratives, de management et de gestion Hôtelière.

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