CRASH DE L’AVION DE SÉNÉGAL AIR : « J’ACCUSE » ( Par Mamadou DIAGNE)

ACCIDENT DE L’AVION DE SÉNÉGAL AIR

 

 

Je m’incline devant la mémoire des sept personnes disparues à cette occasion, prie Allah SWT qu’il agrée en son paradis.

Cependant n’étant pas spécialiste en avion civile, mais ayant beaucoup voyagé par air, suivant tr »s souvent les enquêtes sur les cas similaires dans la chaine TV National Geographic, je pose une certaine question à ce propos.

1/la couverture par la presse en général, ou on fait intervenir très souvent l’ANACIM où la modestie n’est pas de mise, car ce service n’a aucune compétence dans le domaine aérien sauf à donner des bulletins météo les plus pointus possible au bureau de piste de l’ASECNA lieu , à partir duquel les pilotes préparent leurs plans de vol.

A part cela exit l’ANACIM !

Aussi on a beau aimer le micro tendu par une certaine presse, il faut avoir la claire conscience  de dire ses limites professionnelles et désigner le service responsable d’autant que vous partagez   la même cour.

 

AGENCE POUR LA SÉCURITÉ DE LA NAVIGATION AERIRENNE EN AFRIQUE ET MADAGASCAR l’a bien nommé.

De grâce en cas d’accident aérien   seul ce service est habilité à communiquer sauf s’il adopte un silence coupable ce qui ne peut être le cas au vu de l’importance de sa mission dont je suis sur qu’il en est conscient.

Il faut rappeler un principe primaire en pilotage d’avion civil. Il y a des routes aériennes bien définies

Pour rallier n’importe quel  aéroport vers un autre.

Tout  pilote doit disposer d’un plan de vol défini en accord avec les services du bureau de piste qui dispose des informations météo de nos amis de l’ANACIM.

Dans ce plan il y est défini la météo le long du trajet, les aéroports à survoler, puis une fois à bord il devra consulter son Jespersen pour certaines infos de radio navigation, sauf si c’est un habitué de ce trajet.

En général les plafonds de vols sont convenus avec le contrôleur du tour de départ, le pilote doit s’annoncer à tous les contrôleurs de transit sur le plan de vol.

Dans le cas malheureux qui nous concerne l’ASECNA enregistre les conversations entre les contrôleurs et les équipages d’avions qui viennent, qui partent ou qui transitent dans tout espace aérien.

Quand j’ai lu dans une certaine presse un abordage à 10 000 m d’altitude entre un Boeing 737 de CEIBA en provenance de Dakar et à Destination de Cotonou, puis j’ai vu la photo de l’appareil perdu, aussitôt j’ai eu un doute dans ma cervelle d’oiseau.

Qui est le contrôleur  aérien qui a autorisé ce petit appareil à hélices à monter à ce plafond, et encore s’il le peut.

Car pour joindre Ouagadougou à Dakar ce genre d’avion peut plafonner allègrement à 6 000m.

Donc il faut répondre à la question de savoir quelle altitude de vol et quelle route a été accordée au Boeing 737 de CEIBA par la tour de contrôle de Dakar ?

Et la même information à propos du HS 125 en provenance de Ouaga, par rapport aux heures de décollages respectifs de ces 2 aéronefs, les vitesses de croisières déclarées, il est alors facile de corroborer l’hypothèse d’abordage éventuel.

Ces informations sont immédiatement disponibles chez ASECNA qui gère les aéroports de Dakar et Ouaga.

La Guinée équatoriale étant membre ASECNA devait faire immobiliser le Boeing de CEIBA  à Malabo son immatriculation est bien enregistrée à Dakar Yoff et y envoyer une mission enquête technique pour une inspection de la carlingue dudit appareil.  

Juste quelques propos de profane.

Mamadou DIAGNE

77 637 22 20

[email protected]

 

 

 

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