Coup de force au Zimbabwe: encore beaucoup d’interrogations

Au Zimbabwe, l’incertitude est encore très grande ce jeudi 16 novembre au matin. Vingt-quatre heures après le coup de force de l’armée dans la nuit de mardi à mercredi, l’avenir du pays se dessine toujours en pointillé. Quelle est la situation dans le pays ? Pour l’instant en tout cas, rien ne semble filtrer des probables négociations qui ont lieu à l’abri des regards indiscrets.

Hier, mercredi 15 novembre, la capitale zimbabwéenne, Harare, s’est réveillée contrôlée par les militaires. En réalité, leur coup de force n’a pas changé la vie quotidienne des habitants de la ville, qui continuent à vaquer à leurs occupations, presque comme si de rien n’était.

Questions sans réponse

Mais un grand nombre de questions restent sans réponses plus de 24 heures après l’intervention des officiers à la télévision mercredi matin. Ceux-ci ont bien fait savoir que leur coup de force n’a rien « d’un coup d’Etat » et qu’ils souhaitent passer la main, après un retour à une situation « normale ». Pour l’heure effectivement, rien ne laisse penser que la situation pourrait brutalement dégénérer, mais il est difficile de prévoir ce qui sortira des négociations qui sont probablement en cours derrière les portes closes, à Harare, avec les responsables de la SADC et de l’Union africaine.

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