Couacs répétitifs à l’AIBD : et si Maïmouna Ndoye Seck avait vendu du vent à Macky Sall?

Couacs répétitifs à l'AIBD : et si Maïmouna Ndoye Seck avait vendu du vent à Macky Sall?

A peine dix jours après l’ouverture de l’AIBD, on compte les couacs dans plusieurs secteurs de joyau architectural. Que ce soit dans les frets, les cuves de kérosène, la réception des bagages entre autres, les soucis s’accumulent. De son côté, l’inquiétude prend de l’ampleur chez les populations qui doivent désormais composer avec les taxis du nouvel aéroport et qui pratiquent des tarifs surfacturés. Autant de couacs qui poussent à se poser la question de savoir : Si sa majesté Mme Maïmona Ndoye Seck n’a pas vendu un âne peint en cheval à son « Commandant » Macky Sall.

 A en croire journal « Le Témoin » dans son numéro de ce lundi, malgré le camouflage des mille et une problématiques notées en prélude comme après l’ouverture de l’Aéroport international Blaise Diagne, Maïmouna Ndoye Seck voulait absolument faire inaugurer son aéroport par son « Commandant en chef » Macky Sall. Pour cela, il fallait faire croire à Son Excellence M. le Président de la République que tout était fin prêt pour le démarrage des activités. Et comme si l’on ne pouvait pas reporter l’ouverture du nouvel aéroport, le temps de régler tous les réglages préalables et s’assurer de l’effectivité du démarrage des activités de cette infrastructure qui assure désormais la liaison nationale et internationale entre Dakar et le reste du monde. En effet depuis l’inauguration le 7 décembre dernier, les couacs notés au niveau du fret, des cuves de kérosènes, de la récupération des bagages, du handling ne manquent pas d’être soulignés soit par la presse, soit par les travailleurs dudit aéroport soit par des voyageurs écœurés. Malgré les récriminations qui montaient de tout bord, sa majesté Mme la ministre des Transports aériens n’a jamais voulu admettre que le poisson vit dans l’eau. Mais ce que l’Homme ne veut pas apprendre par la sagesse, il l’apprendra par la souffrance. En effet, le jeudi dernier, soit une semaine après cette fameuse inauguration de l’AIBD, les aiguilleurs décrètent une grève de 24 heures. Une grève qui a totalement paralysé le système aérien au niveau de l’AIBD, créant un désordre indescriptible et une honte de dimension internationale pour le pays. En effet selon toujours Le Témoin, cette grève des contrôleurs aériens de l’AIBD dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 a semblé dénoncer le refus du gouvernement de se pencher sérieusement sur leurs doléances. En même temps, ils ont indexé l’ouverture précipitée, ce, malgré une lettre adressée le 22 novembre dernier à leur hiérarchie, plus précisément au directeur général de l’Asecna pour le Sénégal avec ampliation aux plus hautes autorités de l’Etat et à toutes les compagnies aériennes. Les aiguilleurs ou les contrôleurs du ciel avaient bien fait savoir que toutes les conditions n’étaient pas réunies pour que ce nouvel aéroport soit un hub aérien sous régional. Hélas, tout le monde a fermé les yeux et bouché les oreilles sur leur interpellation. Aujourd’hui, nous voilà devant les conséquences au grand malheur des pauvres passagers, des compagnies aériennes et autres autorités du pays qui se doivent de vite agir afin d’éviter la désillusion.  

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