En effet il est important de rappeler que c’est Karim Wade en sa qualité de ministre en charge de l’énergie qui a signé un contrat avec PETRO-TIM lui octroyant des droits de recherches d’hydrocarbures au Sénégal, contrat qui sera par la suite transformé en décret par Macky Sall six mois plus tard soit le 19 juin 2012.
La question que le bon sens appelle à poser est la suivante, qui savait le 17 janvier 2012 soit quarante-huit heures avant la création le 19 janvier 2012 dans les Iles Caïman sous le numéro 265741 avec un capital de 50 000 dollars (25 000 000 FCFA) que le président Abdoulaye Wade approuverait ce contrat ?
En effet nous pouvons affirmer sans nous tromper que personne d’autre n’aurait pu obtenir du Président de la république, candidat à sa propre succession, l’approbation d’un contrat octroyant des droits de recherche d’hydrocarbures en pleine campagne électorale en dehors de son ministre de fils et c’est d’ailleurs ce qui s’est passé puisque le président a approuvé la demande.
Il est aujourd’hui certain que le président Abdoulaye Wade en soulevant le lièvre du dossier PETRO-TIM ne se rappelait plus que c’est son fils qui lui avait fait approuver le contrat qui a permis par la suite au président Macky Sall de le rendre opérationnel par un décret. Seuls Karim Wade et Aliou Sall ont pu prévenir Franck Timis de la signature du contrat et de son approbation par le président Wade.
En conclusion, même s’il faut s’interroger sur les motivations et justifications qui ont amené le président Macky Sall à signer les décrets d’approbation sur la base d’un contrat entaché et douteux, il est indéniable que messieurs Karim Wade, Aliou Sall et dans une moindre mesure le directeur général de l’époque de la société d’État Petrosen ont agi en toute complicité au début de ce dossier