L’Etat a plus d’une flèche dans son arc. Pour s’en convaincre, l’astre de Hann a récemment publié dans ses colonnes, un décret du Président Wade qui enfoncerait Khalifa Sall dans sa tentative désespérée de se tirer d’affaire en misant sur la notion de Fonds politiques. Mais voilà, nos confrères de Walf ont battu en brèche cet artifice concocté de toute pièce par les autorités.
Il ne serait guère superflu d’affirmer comme disait l’autre que l’Etat est un Monstre Froid. Par presse interposée, l’Etat du sénégal a publié, hier lundi 12 février 2018,le décret qui prouve que la Caisse d’avance de la mairie de Dakar n’est pas un fonds politique. Il s’agit notamment du « décret n° 2003-657 du 14 août 2003, relatif aux Régies de recettes et aux Régies d’Avances de l’Etat ».Mais s’il s’avère que le texte invoqué par le gouvernement et défendu par ses juristes n’a aucun rapport avec la Caisse d’avance de la mairie de Dakar pour laquelle Khalifa Sall, le maire de Dakar est poursuivi pour détournement présumé portant sur 1,8 milliard Fcfa. Mieux, ledit décret ne parle pas de collectivités locales, mais plutôt des régies d’avance de l’Etat. Ce qui signifie en clair que ce décret n’a pas vocation à régenter les Caisses d’avance, telles que celle de la mairie de Dakar. C’est dire simplement que l’Etat préparerait l’opinion à une probable condamnation définitive de Khalifa Sall, le maire de la capitale. Et à quelques mois de la présidentielle, les autorités craignent l’effet boomerang d’un verdict qui ferait mouche.
INJUSTICE
Sufyan Ath-Thawri (رحمه الله) a dit : « Il est moins grave pour toi de rencontrer Allah avec soixante-dix péchés qui ne concernent que toi et Lui, que de Le rencontrer avec une seule injustice commise à l’encontre de Son serviteur ».
Le Prophète, SAW, nous a informés d’une grave situation. Il ﷺ a dit « Allâh rassemblera les serviteurs au jour de la résurrection (…) » et dans une autre version « Allâh rassemblera les gens au jour de la résurrection », « (…) nus, non circoncis et ‘bouhma’ ». Les compagnons, qu’Allâh les agréé, dirent : « et qu’est-ce que ‘bouhma’ ô Messager d’Allâh ? », dans le sens : nous savons ce qu’est être nus et ce sont ceux qui ne portent pas de vêtements ; et nous savons ce qu’est être non circoncis qui sont ceux qui n’ont pas été circoncis.
Mais quel est le sens de ‘bouhma’ ? « (…) Il , SAW, répondit : « n’ayant rien avec eux ». L’Homme viendra faible au jour de la résurrection, il n’aura rien avec lui : ni personne pour le secourir ni biens mondains. Il viendra n’ayant rien avec lui !
« (…) Puis on appellera – c’est-à-dire Allâh – d’une voix qui sera entendue par celui qui sera au loin comme celui qui sera proche : Je suis le Roi, Je suis le Juge Souverain qui rétribue. Il ne convient à aucun habitant de l’enfer d’y entrer alors qu’il possède un droit sur un des habitants du paradis jusqu’à ce que Je le prenne (de l’injuste) pour le rendre (à l’opprimé) en toute justice. Et il ne convient à aucun habitant du paradis d’y entrer alors qu’un des habitants de l’enfer possède un droit sur lui jusqu’à ce que Je le prenne (de l’injuste) pour le rendre (à l’opprimé) en toute justice, ne serait-ce qu’une gifle».
Les compagnons dirent : « et comment cela serait-il ô Messager d’Allâh alors que nous viendrons nus, non circoncis et sans rien avec soi ? ». Il, Saw, répondit alors : « par les bonnes actions et les mauvaises ».
Allâhou Akbar ! Même les gens de l’enfer obtiendront leurs droits des gens du paradis ! Il ne conviendra à aucun habitant de l’enfer d’y entrer alors qu’il aura un droit sur un habitant du paradis jusqu’à ce qu’Allâh le lui rende en toute justice.
Et il ne conviendra à aucun habitant du paradis d’y entrer alors qu’un habitant de l’enfer aura un droit sur lui jusqu’à ce qu’Allâh le lui rende en toute justice. Alors qu’en est-il des droits même des croyants ? Sans nul doute que l’affaire est grave.