Comment le Maroc et la Mauritanie ont frôlé une crise diplomatique…

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L’information rapportée par Jeune-Afrique sur son site internet, est parti d’une déclaration qualifiée de « bourde » commise par le secrétaire général de l’Istiqlal (Parti de l’indépendance, première formation politique du maroc). Lors d’un meeting de son parti, le samedi 24 décembre, Hamid Chabat a déclaré que « la Mauritanie [était] une terre marocaine et que les enclaves du Maroc s’étendaient de Sebta [Ceuta, ndlr] au fleuve Sénégal ».

Ces propos ont provoqué un tollé diplomatique de part et d’autre des deux pays. Officiellement la Mauritanie n’a pas réagi, mais le Maroc a quant à lui pris les devants en s’en démarquant totalement. Dans un communiqué, le ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération (Maec) a vigoureusement rejeté « les déclarations dangereuses et irresponsables » du secrétaire général de l’Istiqlal.

Comme si cela ne suffisait pas, c’est le Roi Mohammed VI qui téléphone en personne au président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, pour éteindre le feu provoqué par le secrétaire général de l’Istiqlal Hamid Chabat. Ce n’est pas tout. « Son excellence » a dépêché son chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, et son ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita, à Nouakchott afin de rassurer les Mauritaniens des bons sentiments du Maroc.

En pleins préparatifs pour réintégrer l’Union africaine (UA), Rabat ne veut pas ouvrir de nouveaux fronts de contestation avec ses voisins, ni attiser les opinions négatives qui circulent sur son intégrité territoriale.

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