Comment Laurent Gbagbo a servi de « prétexte » dans le blanchiment de 7,5 milliards de capitaux au Sénégal

Laurent Gbagbo listens to a speech after being formally sworn-in as Ivorian president during a ceremony on December 4, 2010 in Abidjan. Laurent Gbagbo was formally sworn in despite international rejection of his disputed re-election victory. "In the name of the people of Ivory Coast, we recognise you as sovereign chief," said senior state official Youssouf Kone, putting the ceremonial chain of office around Gbagbo's neck in an investiture ceremony. Ivory Coast President Laurent Gbagbo Saturday denounced what he called foreign "interference" in his country, after world powers rejected his re-election in disputed presidential polls. AFP PHOTO / SEYLLOU

Le nom de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo a été cité dans l’affaire de la tentative de blanchiment de capitaux sur l’axe Abidjan-Dakar, portant sur 7,5 milliards de Fcfa, avec 1,7 milliard déjà volés à la Versus Bank de Côte d’Ivoire.   

Selon le journal Libération, l’investisseur Zézé Fulbert Kore, alias « Zé », a affirmé la libération de l’ancien président (par la Cour pénale internationale en février) « pourrait causer des troubles en Côte d’Ivoire », pour pouvoir virer les 7 milliards volés dans des comptes d’hommes d’affaires sénégalais. Un malicieux subterfuge avec lequel il a convaincu l’entrepreneur Meïssa Ndiaye Sène, qui a gagné le marché pour la construction des cimetières musulman et chrétien de Guédiawaye. Il devait recevoir 750 millions Fcfa de Zé, selon nos confrères de Fenêtre Mermoz.

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