Les choses que votre maman ne vous a jamais avouées

 

 

 

C’était clair comme le jour, deux lignes bleues affichées sur mon test de grossesse. 2 lignes = enceinte. Une tempête d’émotions m’a envahie, mon cœur battait la chamade. J’étais tiraillée entre l’angoisse et la sérénité, entre les nerfs et la joie, tout en même temps. Après avoir rêvé des années de ce moment, le voilà il se réalise maintenant, j’y suis! Je vais être maman.

Je n’étais pas consciente que ce qui allait suivre après les 9 mois de grossesse allait être le plus difficile, le plus épuisant, mais le plus gratifiant et à vie ! Neuf mois passés, j’ai commencé à me rendre compte des sacrifices que cela demande, à mesurer le courage d’être maman. J’ai enfin assimilé la notion de la maternité en me découvrant sous un autre angle, celui de l’admiratrice de la femme magnifique que moi-même j’appelle «maman». J’allais enfin découvrir l’univers mystérieux des mères qui sans aucun doute reste une énigme pour celles qui n’ont pas vécu cette expérience, et pour les enfants qui en savent bien peu de choses sur le sujet.

Voici les  choses que votre maman ne vous a jamais avouées :

Vous avez été la cause de ses larmes, de beaucoup de larmes : elle a pleuré quand elle a su pour sa grossesse et après neuf mois elle a pleuré en vous mettant au monde. Elle a pleuré de joie en vous prenant pour la première fois dans ses bras. Elle a pleuré de peur et d’inquiétude parce qu’elle voulait que vous soyez en sécurité et en bonne santé. Elle a pleuré parce qu’elle partage vos ressentis, votre douleur et votre bonheur que vous le réalisez ou pas.
Elle désirait aussi cette dernière part de gâteau, mais en vous voyant la regarder avec de grands yeux et salivant d’envie elle a préféré ne plus la manger. Elle savait que quelques part, cela la rendrait plus heureuse de vous voir rassasié que de remplir son propre ventre.
Vous lui faisiez mal quand vous vous agrippiez à elle avec vos minuscules ongles, encore impossibles à couper et quand vous la mordiez en tétant ses seins. Vous lui faisiez mal aussi avec vos coups de pieds dans les côtes quand vous étiez dans son ventre et quand vous étiriez la peau de son ventre comme un ballon. Vous avez fait contracter les muscles de tout son corps dans une douleur inimaginable tandis que vous veniez au monde.
Elle a toujours eu peur : Depuis le jour où elle a découvert votre existence, elle a tout fait pour vous protéger. C’est la maman qui voulait dire non à la petite fille du pallier qui insistait pour vous prendre dans ses bras et s’est finalement mordue nerveusement les lèvres quand la petite a eu ce qu’elle voulait, pensant chaque seconde que l’enfant pouvait vous faire tomber par accident. Son cœur a failli lâcher en vous voyant faire vos premiers pas. Elle veillait  tard la nuit et ne dormait pas tant qu’elle n’était pas sûre que vous êtes bien rentré à la maison, et à contrario, se réveillait plus tôt que vous pour vous préparer à partir à l’école. A chaque petite égratignure et chaque cauchemar elle répondait présente.
Elle est sa pire critique : Elle connait tous ses défauts et sait qu’elle n’est pas parfaite. Elle est encore plus dure avec elle-même lorsqu’il s’agit de vous. Elle voulait être la maman star, la plus parfaite possible des mamans, cependant c’est un être humain et un être humain commet des erreurs. Elle aurait même souhaité être une machine à remonter le temps pour combler toutes les failles et corriger les fautes qu’elle juge impardonnables. Elle essaye tant bien que mal de se pardonner elle-même mais n’y arrive pas. Rassurez-la et dites-le lui, elle a fait du mieux qu’elle pouvait.
Elle vous a observé pendant votre sommeil : certaines nuits elle est restée éveillée jusqu’à 3h00 du matin en attendant que vous dormiez. Elle chantait des berceuses pendant que ses yeux se fermaient. Quand finalement vous succombiez au sommeil elle restait là et le fait de vous regarder dans ce moment paisible son cœur se remplissait avec tellement d’amour qu’elle oubliait sa fatigue.

Il a fallu qu’elle vous porte beaucoup plus que neuf mois : Elle a fait plus que son rôle de génitrice, vous aviez besoin d’elle et elle ne vous laissait pas tomber. Elle a appris à vous tenir dans ses bras pendant qu’elle entretenait la maison et pendant qu’elle mangeait. Des fois, elle n’avait pas le choix parce qu’elle avait mal au dos ou aux bras mais vous tenait quand même, jouait avec vous et vous câlinait car vous vous sentiez en sécurité quand elle le faisait. Elle le faisait alors sans modération
Son cœur se brisait à chaque fois qu’elle vous voyait pleurer : Pour la maman il n’existe pas plus triste que le son de vos pleurs et pas plus horrible que l’image des larmes qui coulent sur votre visage. Elle a tout fait pour vous réconforter et vous rendre heureux et quand elle ne réussissait pas son cœur se brisait en morceaux.
Vous étiez sa priorité N°1 : elle a fait passer vos besoins avant les siens. Elle a sauté des repas, décalé voire annulé des rendez-vous, elle a dépensé toute son énergie pour combler vos besoins de sorte qu’il n’en reste plus pour elle-même.
Si c’était à refaire, elle n’hésiterait pas : être maman vous poussera à surpasser vos limites, c’est l’une des casquettes les plus difficiles à porter. Vous vous préparez pour le pire mais c’est compliqué de cerner la vraie dureté de ce rôle de maman. Vous pleurez, vous échouez, vous vous faites du mal, vous vous trompez et votre travail sera incroyablement dur. Malgré tout, vous connaitrez des joies immenses et une fierté et si c’était à refaire ? Sans hésitation!

Alors la prochaine fois que vous la voyez, dites-lui merci et à quel point vous l’aimez. Elle n’en aura jamais assez de l’entendre.

Santeplusmag

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