Cheikh Ibrahim Niass, un cadeau d’Allah à l’Islam

Cheikh Ibrahim Niass, un cadeau d’Allah à l’Islam

Baye Niass (Taïba Niassène, 1900 – Londres, 1975), de son vrai nom Ibrahima Niass (forme longue) Cheikh Al Islam Mawlana Ibrahima Niasse, est un soufi, gnostique et mystique musulman, sénégalais. Il est le 9e fils d’Abdoulaye Niass. Par la suite, son mouvement deviendra le plus vaste mouvement religieux en Afrique, comptant plus d’une centaine de millions de disciples .

La ville de Kaolack est devenue, grâce à son père Abdoulaye Niass (aussi un vicaire de Cheikhou Tidiane) un carrefour pour les tidjanes venant de toute l’Afrique, mais aussi d’Amérique spécialement au mawlid an-nabi pendant laquelle est commémorée la naissance du prophète de l’islam, et où la ville reçoit des millions de pèlerins venus de toutes les contrées, et de toutes les origines.

Sa vie
Baye Niass fit sa formation religieuse entre Taïba Niassène et Kossy Mbiteyene, localités situées dans le département de Nioro du Rip. C’est à l’âge de 21 ans que Baye écrivit son premier livre intitulé « Rouhoul Adab ».
Aux lendemains qui suivirent la disparition de son père, il resta sous l’autorité du calife de la famille, Mouhamed Niass dit Baye Khalifa. Celui-ci fut son protecteur, son ami et lui laissa administrer ou du moins dispenser l’enseignement coranique. C’est lui qui assurait les chants religieux.
Il fit son premier pèlerinage à la Mecque en 1937. Il fonda Médina Baye à l’image de Médinatoul Rassoul de la Mecque mais aussi Sham ainsi que de nombreux villages dans le Saloum.
Baye Niass fut très vite connu dans tout le Sénégal et dans sa sous-région, non seulement par la diversité du savoir qu’il dispensait mais aussi et surtout son implication dans tout ce qui concernait les africains. C’est un pan-africaniste confirmé, et s’est rendu dans beaucoup de grandes villes d’Afrique pour y prêcher le tidianisme.

Généalogie
Dans l’introduction de son éloge panégyrique sur Mahomet, imprimé pour la première fois à Ibadan au Nigeria, Baye Niass décrit sa lignée :
1.    fils de Abdallah
2.    fils de Seyyidi Muhammad
3.    fils de Mademba
4.    fils de Bakary
5.    fils de Muhammad Al Amin
6.    fils de Samba
7.    fils de Rida
8.    fils de Chamsou Dine Missina
9.    fils de Ahmad
10.  fils de Abiboullah
11.  fils de Baba
12.  fils de Ibrahima
13.  fils de As-Siddiq
14.  fils de Ibn Naafiah
15.  fils de Qays
16.  fils de ‘Aqil
17.  fils de Amr.
Leur origine sénégalaise provient du mariage entre Rida (migrant arabe)et une femme du Djolof Djéla Niass, de laquelle ils ont tous hérité ce nom de famille sénégalais.

Djamihoul Djawamihou , recueil de poèmes pareils au précédent sur l’éloge à Mahomet, de Ahmed Tijane, conseils et énigmes soufis destinés aux disciples.

  • Rihlatoul Konakri, poème sur son voyage à travers la sous-région : Guinée, Sierra Leone, Liberia, Ghana, Nigeria pour propager l’islam tidjane.
  •  Djawahirou assa’il, missives, réponses à des correspondances, explications de certains versets, hadiths et paroles soufies, litanies.
  • Sirou Akbar (« le plus grand secret ») un des livres les plus ésotériques de Baye Niass.
  • Seyroul Qalb, dernier poème écrit par Baye Niass.

Dakar92.com édité Par la fondation « Keur Rassoul »

« Sala lahou Ala Seydina Mohamed (PSL) »

 

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