Le changement climatique a provoqué l’avancée de la mer à Poponguine et sur tout le littoral sénégalais. Ce fléau interpelle tout le monde, car l’érosion côtière gagne du terrain sur toutes nos plages et la Petite-côte (Toubab Dialaw à la Pointe Sarène) est la zone la plus touchée. Cette zone qui est la principale destination touristique du Sénégal, a toujours son soleil, mais les plages sont fortement agressées et les hôtels menacés de disparition et ou de perte d’emplois.
Avec ce désastre, les populations vivent la peur au ventre et un désespoir qui les martyrise. Depuis des années, la Petite côte subit la férocité des vagues de la mer qui grignotent mètre par mètre ses plages. Dans beaucoup de zones qui avaient une centaine de mètres de plage, on constate de nos jours qu’il reste des portions congrues, grâce aux digues de protection qui ont été érigées pour éviter que les plages soient totalement englouties.
A Poponguine Ndayane, l’érosion a atteint une cote critique. Des maisons abandonnées ornent la plage. Ainsi il y est donc impossible de voir une construction appelée pieds dans l’eau. Tout au long de la plage de Poponguine, c’est le même décor triste et les efforts des autorités sont vains.