Canada/Affaire de la diplomate sénégalaise : le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) répond au MAESE.

Dans communiqué rendu public, le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, informait l’opinion que la police Canadienne aurait exercé sur la diplomate une violence physique et morale humiliante, devant témoins, et en présence de ses enfants mineurs.
Le MAESE, après avoir convoqué la Chargée d’affaires de l’ambassade du Canada à Dakar et aussi exigé « qu’une enquête soit diligentée sans délai et que des poursuites soient menées contre les auteurs de cette agression inadmissible », a reçu une réponse du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG). Elle tient à préciser certains éléments : effet, le SPVG informe avoir reçu, le 2 août 2022, un appel demandant « que des policiers portent assistance à un huissier muni d’une ordonnance devant être exécutée. » C’est à cet effet que les patrouilleurs se sont présentés sur les lieux vers 13 h 30.
Sur les lieux, « les policiers ont vérifié que le document judiciaire était bel et bien valide et que l’officier de justice ayant autorisé l’ordonnance judiciaire avait été informé que la personne avait un statut diplomatique. Le huissier a donc procédé à l’exécution de l’ordonnance. Cependant, la police soutient que la réaction de la diplomate Sénégalaise était « agressive et refusant de collaborer, les policiers sont intervenus afin d’expliquer la démarche et de s’assurer que tout se déroule dans le calme. » Toujours selon la police de la ville de Gatineau, la diplomate Sénégalaise aurait frappé et blessé au visage une policière. En réaction et pour faire cesser l’infraction, pour la sécurité des personnes présentes, « les policiers ont alors décidé de procéder à l’arrestation de la personne « , informe la même note.
Toujours selon la SPVG, la diplomate aurait résisté et même blessé par morsure un deuxième policier. Voilà qui justifie, selon la police, que la diplomate ait été amenée au sol pour être maîtrisée. Elle sera alors détenue à l’arrière du véhicule de patrouille, sous supervision d’une policière. En aucun moment selon la police, la diplomate n’a mentionné avoir été blessée ou avoir des douleurs lorsque questionnée.
Cependant la direction du SPVG dit être prête à collaborer « à toute démarche ou enquête subséquente en toute transparence. »

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