Selon le correspondant de la BBC, les habitants de la capitale ont du mal à accéder à Internet et pour écouter les radios internationales, il faut passer par les fréquences de Kinshasa. Le ministre de l’Intérieur a interdit les manifestations dans tout le pays officiellement pour des raisons de sécurité.
Des tirs d’armes lourdes ont été entendus dans la capitale.
Selon des témoins, dans les quartier Bacongo et Makélékélé (sud), des policiers ont tiré en l’air à plusieurs reprises pour disperser les jeunes brûleurs de pneus. Ils auraient tiré aussi un grand nombre de grenades lacrymogènes
Un déploiement inhabituel des forces de l’ordre a pu être observé dans les quartiers sud de la ville, qui passent pour des bastions de l’opposition, alors que partout magasins, écoles et administrations, étaient restés fermés en début de matinée.
Le boulevard des Armées, dans le centre de la capitale, où les dirigeants du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) et de l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) ont appelé à manifester en début d’après-midi, était désert.
Le peuple congolais sera appelé dimanche prochain à se prononcer sur un projet de nouvelle constitution devant permettre au président congolais Denis Sassou Nguesso, 72 ans cette année, de se représenter pour briguer un troisième mandat en 2016.