Birahim Seck demande à l’IGE d’auditer la Fondation de Marième Faye Sall…

Auditer la Fondation Servir le Sénégal…

Birahim Seck reste formel. Comme les autres structures, il estime que la Fondation servir le Sénégal, qui est un organisme d’utilité publique doit être auditée par l’IGE. “La Fondation récolte de l’argent au nom du peuple sénégalais. Je le dis encore une fois, l’article 06 du statut de l’IGE de vérifier tous les organismes qui récoltent de l’argent, au nom de la générosité publique. Surtout s’ils sont déclarés d’utilité publique…“, souligne Birahim Seck.

Des rapports sur la gestion de l’Assemblée nationale, de l’Exécutif et du Législatif

Il se demande même pourquoi les vérificateurs généraux ne fouillent pas la gouvernance administrative et financière des structures relevant de l’Exécutif, du Législatif mais aussi du judiciaire…

On n’a jamais vu l’Inspection générale d’Etat vérifier, ou bien publier la gestion de l’administration de l’Assemblée nationale. Mais également un rapport de l’IGE sur la gestion financière de la présidence de la République, ne serais-ce que le Secrétariat général à la présidence de la République. On n’a jamais vu également un rapport de la Cours des comptes sur les services judiciaire. C’est à dire la gestion administrative et financière du Conseil constitutionnel qui est un organe de régulation, quand même assez important dans le jeu démocratique. On n’a jamais vu un rapport de l’IGE sur les Fonds alloués à la Cour d’Appel de Dakar. Ni sur la gestion administrative de la Cour suprême“, remarque M. Seck.

Absence de poursuites et réformes judiciaires…

A cet effet, il regrette l’absence de sanctions et de poursuites judiciaires suite aux rapports des Corps de contrôle. Raison pour laquelle il propose une réforme du système judiciaire pour mettre fin à cet impunité. Il propose ainsi la création d’un parquet financier adossé à la Cour de répression de l’enrichissement illicite où ce parquet ou cette juridiction aura la compétence de connaitre, pratiquement toutes les infractions qui touchent à la corruption, à la concussion, au blanchiment d’argent, à la prise illégale d’intérêts, au détournement de deniers publics, l’instauration du favoritisme… Soit connaitre tous les rapports issus des corps de contrôle.

Solution…

Si on a un parquet financier ou une Cour qui connait toutes les infractions économiques et financières, donc tous les rapports des Corps de contrôles seront directement dirigés vers cette juridiction et on aura une juridictions spécialisée…“, propose Birahim Seck. Non sans rappeler la nécessité d’auditer les projets et marchés du Gouvernement, comme le PRODAC, la Bourse de sécurité familiale mais aussi la réfection du Building administratif qui a coûté plusieurs milliards de FCFA.

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