La tension sociale monte au Brésil à l’approche des Jeux olympiques de Rio de Janeiro. Lundi 27 juin, les passagers débarquant dans le hall des arrivées de l’aéroport ont eu une drôle de surprise : une centaine de policiers les y attendait avec des banderoles aux messages chocs, écrits en portugais et en anglais : « La police et les pompiers ne sont pas payés », « quiconque viendra à Rio de Janeiro ne sera pas en sécurité », « bienvenue en enfer ».
Retards dans le versement des salaires, pénuries de matériels de première nécessité dans les commissariats : à moins de 40 jours du lancement des JO, la police brésilienne tire la sonnette d’alarme. Soutenus par les pompiers et la police militaire, plusieurs agents de la police civile se sont rassemblés lundi dans l’aéroport International Antônio Carlos Jabim et devant l’Assemblée législative de l’État, pour dénoncer les coupes budgétaires.