BANJUL-SILENCE ON ARRETE : Le mari de la militante de l’UDP Fatoumata Jawara rejoint sa femme en prison!

Décidément, c’est la spirale des arrestations à Banjul, où aller assister au procès d’Ousainou Darboe et Cie est plus que risqué! Et ce n’est pas la résolution au vitriol, sortie aujourd’hui par le Parlement européens (voir par ailleurs) contre le régime de Jammeh qui va inverser la tendance. Freedomnewpaper révèle que le mari de la célèbre détenue et responsable de l’UDP Fatoumata Jawara a été arrêté. Lamin Barrow, de son nom, était lundi à la Haute cour de justice pour assister au procès de sa femme et ses codétenus. C’est à la fin de la séance, au moment où il s’apprêtait à monter à bord d’un véhicule pour rentrer chez lui, qu’il a été arrêté.

Selon la source du journal, aucune explication ou raison n’a été donné à M Barrow au moment de son arrestation. Son seul crime serait d’avoir assisté au procès de sa femme qu’il a désormais rejoint en prison.

A noté que dans la foulée de l’annonce du décès de Solo Sandeng, des rumeurs de la mort de Fatoumata Jawara, tout comme Nogoï Njie ont circulaient pendant des semaines, avant qu’elles ne réapparaissent lors de la séance de jeudi dernier de la Haute Cour de justice.

A noté que le même jour, la femme d’un autre détenus Modou Fatty, a été arrêtée avec son bébé de 4 semaines, alors qu’elle était venu elle aussi, assister son mari traîné de la la haute Cour de justice. Aujourd’hui, le journaliste sportif gambien Ousman Ceesay, actuellement exilé en Allemagne, s’est exprimé dans les colonnes de Fredomnewspaper, dénonçant l’arrestation de sa tante et réclamant sa libération. Cette dernière qui vit à Dobo (région centre de la Gambie) était à Banjul pour un traitement médical. Son seul tord a été de se rendre à la Haute Cour de justice pour assister au procès d’Ouseynou Darboe, originaire de la même localité.

Arrêté le 14 avril dernier, en même temps que Solo Sandeng torturé à mort, Fatoumatta Jawara,  Nogoï Njie et Fatou Camara, toutes de l’UDP, avaient été elles aussi victimes de torture et surtout de viol, au point même que les deux premières nommées se seraient retrouvées entre la vie et la mort.

Une situation qui, avec la mort de Sandeng, avaient obligé Ousainou Doeboe, ainsi que les responsables et militants de l’UDP, a descendre dans la rue le 16 avril. Le leader du parti et 17 d’entre eux sont en prison depuis ce jour.

Jotay.net

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