Quel avenir politique pour Karim Wade et Khalifa Sall ?

 

 

 

 

Une page de l’histoire politique du Sénégal est en train de se jouer « derrière » le candidat du Parti démocratique sénégalais et le maire de Dakar, chef de file du Mouvement « Alternatives 2017 ».

En effet, l’un est envoyé à Doha suite à une condamnation de 6 ans ferme suivie d’une grâce partielle, l’autre croupit encore à la Maison de d’arrêt et de correction de Rebeuss pour détournement de derniers publics. Karim Wade et Khalifa Sall seront donc les grands absents du scrutin électoral qui se tiendra le 30 juillet 2017 et leur avenir politique semble être mis en péril par dame Justice.

Dans tous les cas s’interroge nos confrères de Dakar Times, quel sera l’avenir politique de Karim Wade et de Khalifa Sall au lendemain des élections législatives?

Accusé d’enrichissement illicite de 117 milliards de Fcfa, Karim Wade a écopé d’une peine d’emprisonnement ferme de 6 ans et d’une amende de 138 milliards de Fcfa. A la veille du verdict de son procès, le Pds l’investira comme candidat pour la présidentielle de 2019.

Depuis sa libération négociée suite à la médiation du Qatar, Karim Wade bénéficiera d’une grâce partielle dont les tenants et les aboutissants sont inconnus du public et malheureusement, seule une victoire aux législatives pourrait le délivrer à travers une amnistie qui lui permettrait de rentrer au Sénégal.

Quant à Khalifa Sall, même choisi comme tête de liste nationale de la Coalition Mankoo Taxawu Senegaal, il reste toujours empêtré dans cette affaire de caisse de fonds d’avance. Pour l’instant, la procédure suit son cours, mais son avenir politique pourrait être bouleversé au cas où il perdrait la bataille judiciaire. Au demeurant, une victoire de sa coalition aux prochaines législatives mettrait fin à toute suspicion.

Ces deux opposants et pas des moindres pour le pouvoir en place, sont donc en train d’abattre leurs dernières cartes politiques en vue de l’élection présidentielle de 2019. En effet, Karim Wade et Khalifa Sall tenus pour le moment éloignés physiquement du terrain politique, avaient pourtant de fortes chances de voir leurs conditions carcérales changer si seulement si, ils étaient parvenus à se mettre d’accord sur une seule et même coalition.

Après s’être rassemblés autour de la coalition Mankoo Taxawu senegaal, ils avaient réussi le pari de la mobilisation qui s’était tenue le 19 mai à la Place de l’indépendance. Malheureusement, l’engouement autour de cette coalition n’a pas survécu aux querelles de positionnement et il s’en est suivi tout simplement, l’éclatement.

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