« Aujourd’hui, les faits me donnent tragiquement raison »

Au lendemain du discours présidentiel de capitulation, j’avais écrit : « L’État recule, la maladie avance « . Mal m’en avait pris. Du côté de la majorité, j’ai été lynché dans les médias. Une voix religieuse m’avait violemment attaqué pour avoir écrit que « L’État a capitulé devant la mosquée ».

Double Allusion à la révolte de Médina Baye à Kaolack et au refus de la famille religieuse de Médina Gounass de se plier aux mesures relatives au couvre-feu et à la fermeture des mosquées. Ma conclusion fut catégorique et carrée : « L’État a remis ses armes et ses armoiries à la Mosquée ».

Aujourd’hui, les faits me donnent tragiquement raison. Sous les Tropiques et plus spécifiquement au Sénégal : on a tort de tenir des discours non partisans, non courtisans et non complaisants.

UN INTELLECTUEL EST UNE SENTINELLE QUI VEILLE ET SONNE LE TOCSIN QUAND LE DANGER S’APPROCHE DE LA CITÉ ENDORMIE?

PAR BABACAR JUSTIN NDIAYE

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