Audio et insultes : Après la décision du Procureur, Moustapha Cissé Lo visé par une autre charge

Le président du groupe parlementaire « Benno Bokk Yaakaar » ne lâche pas le combat judiciaire contre Moustapha Cissé Lo. Selon son avocat, Me Antoine Mbengue, l’ancien président du groupement parlementaire de la Cedeao n’a pas encore reçu la sommation interpellative qu’on devait lui servir. A trois reprises, l’huissier envoyé chez lui a tenté de lui remettre la sommation, sans succès. Finalement, une dénonciation de procès-verbaux a été déposée à la préfecture de Dakar, renseigne Me Antoine Mbengue

« Interpellé sur cette question, j’avais dit que dès le lendemain (lundi), nous allions servir une sommation interpellative à M. Moustapha Cissé Lo et c’est ce que nous avons fait depuis lundi. L’huissier a procédé d’abord à une transcription de l’enregistrement sonore et à tenter de procéder à la dénonciation avec sommation interpellative de cette transcription sonore. Le lundi il était chez Moustapha Cissé Lo sis à Dakar, jusqu’à 19h, il ne l’a pas trouvé, le mardi il est retourné chez lui, il ne l’a pas trouvé et ce n’est que le mercredi qu’avec mon accord, ne l’ayant pas trouvé, il a été parti dénoncer l’acte à la préfecture comme le lui indique la loi en laissant le procès-verbal de transcription à la disposition de Moustapha Cissé Lo. Donc, il ne l’a pas rencontré personnellement pour qu’il puisse répondre aux questions contenues dans la sommation interpellative, mais l’acte contenant une dénonciation de procès-verbaux, il était obligé de le servir à la préfecture comme le lui indique la loi et c’est ce qu’il a fait depuis le mercredi 8 juillet », a précisé Mbengue sur IRadio.

Concernant l’acte prochain à poser, la robe noire précise : « nous restons toujours dans la logique de notre mandat, nous sommes des avocats à qui une personne a donné sa confiance pour l’exercice de notre mission. Nous avons fait un premier acte qui était la dénonciation de sommation interpellative, le reste est la procédure, c’est-à-dire saisir qui de droit pour les poursuites à venir; et sur ce terrain, nous n’avons pas de pression si ce n’est la pression de la loi notamment l’article 632 du code pénal ».

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