Le domicile du commerçant Mohamed kébé vandalisé par des malfrats encagoulés et lourdement armés.
La nuit a été longue hier, pour les habitants du quartier Diamaguéne de Ndoffane, pris par une vingtaine de malfrats encagoulés et lourdement armés qui ont vandalisés le domicile du commerçant M. Kébé. Des membres de sa famille dont sa mère, son épouseet ses frères ont été molestés par les assaillants réclamant le maître des lieux qui s’était terré à temps.
« Ils ont usé de méthodes de torture : ma mère est passée au fil électrique, mon épouse rudoyée, mes frères sérieusement molestés. Puis ils ont pris à partie le gérant de mon magasin, retrouvé sur les lieux. Ils ont réclamé les clés du magasin qui étaient avec moi. Ils ont investi les salles de bain, les chambres, soulevé les lits, déplacé les meubles, à la recherche d’argent que j’y aurais gardé. N’ayant rien trouvé, ils sont entrés dans le garage, y ont trouvé mon véhicule, une Mitsubishi et réclamé la clé. Faute de l’avoir, ils sont retournés au salon, ont endommagés le poste téléviseur, un ordi. Dans la foulée, ils ont cassé les baies vitrées des portes, arrachés 68000 f des mains de mon frère et sont retournés au garage pour brisé la vitre d’une des portières du véhicule qu’ils ont poussé jusqu’à l’extérieur, sans parvenir à l’allumer. Ils l’ont poussé sur plusieurs mètres plus loin, essayant en vain de la mettre en marche. C’est alors que le maire de ndoffane a avisé la gendarmerie de kaolack qui est arrivés prés de 2 heures plus tard. ils ont ainsi pu récupérer la voiture. Je compte porter plainte ce matin », a narré Mouhamed Kébé, la voix flageolante, empreinte d’amertume.
l’obs
