Astou . dément Mamadou Ndoye Bane , elle réfute la thèse «d’infidélité», déclare avoir divorcé à trois reprises d’avec son mari et…

AFFAIRE VIOLENCES CONJUGALES A GOLF SUD: Astou F. réfute la thèse «d’infidélité», déclare avoir divorcé à trois reprises d’avec son mari et le charge

Après la version de son «époux» B. Sakho, relayée dans ces colonnes, Astou F. a claqué langue, avant-hier, sur son lit de l’hôpital Principal de Dakar, devant les enquêteurs du commissariat de police de Golf. Elle a d’emblée réfuté avec véhémence le motif «d’infidélité», soutient avoir «divorcé à trois reprises d’avec son mari» et l’accuse de tous les péchés d’Israël. 

B. Sakho a été catégoriquement démenti sur toute la ligne par sa femme Astou F, qu’il accusait à tort ou à raison de l’avoir trompé avec un autre homme. Ainsi, il soutient avoir bastonné son «épouse» avec qui il se tiraillait son téléphone portable, suite à un appel d’un individu, avant de la projeter au sol et de la malmener sauvagement au visage, à l’œil et au cou avec un tournevis. C’était dans la nuit du vendredi au samedi, à l’unité 3 des Parcelles Assainies, dans la commune de Golf Sud. 

Le mis en cause débarque souvent chez la dame, y passe la nuit, malgré les intempestives disputes et le «divorce» 

Tout serait parti de l’intention ferme du «mari» de passer la nuit dans la chambre de la dame. Ainsi, en venant là-bas, Sakho apporte des fruits et autres pour leur fillette de 4 ans et tient un sachet contenant ses outils de travail, notamment, un tournevis et du «chanvre indien». Il s’assied dans un coin de la pièce, déballe le sachet et commence à manger avec l’enfant. Il était 02h du matin. Soudain, confie l’épouse à nos sources, le mari la réveille et lui exprime son désir de mettre le feu dans la chambre. Astou prend peur et tente de le raisonner en essayant de le prendre par les sentiments. Elle le supplie de renoncer à ses velléités suicidaires et meurtrières par incendie volontaire et lui demande de penser à leur fillette de 4 ans. Sans succès. Elle change de fusil d’épaule et lui demande d’épargner leur enfant, en la faisant sortir de la chambre. Ainsi, il pourra mettre le feu, et tous les deux resteront dans la pièce et mourront. Mais, Sakho dit niet et réaffirme sa volonté ferme de se suicider et de donner la mort à son épouse et son enfant. Il verse auparavant du liquide (diluant et non essence) aux quatre coins et fait pareil sur le matelas et autres commodités. Il s’asperge du liquide cellulosique tout le corps, prend quelques gorgées du liquide et tente d’activer une allumette.   

La victime dit avoir été mordue sauvagement au visage et poignardée par le mis en cause, qui a tenté aussi de la tuer par strangulation 

Astou F. bondit de son lit, se jette sur son mari et tente de lui arracher l’allumette pour l’empêcher de mettre le feu. Ce dernier se braque, organise la résistance et s’emploie à mettre à exécution sa menace. La jeune femme, plus costaude, tient tête, s’agrippe de toutes ses forces aux mains de son époux et engage le bras de fer avec lui. Mais, le bonhomme, furieux, l’envoie au sol, lui monte dessus et commence à la bastonner. Il la mord sauvagement sur plusieurs parties de son visage, notamment ses joues, et la poignarde avec un tournevis. Il s’empare ensuite d’un fil de chargeur de téléphone et tente de la tuer par strangulation. Mais, Astou se défend, parvient à se défaire de l’étreinte et tente de sauver sa peau. Sakho la rattrape, la traîne vers une bonbonne de gaz et tente de l’activer. 

Elle déclare que Sakho lui a dit qu’il n’allait jamais la laisser se marier avec un autre homme  

Les voisins entendent les vociférations, tapent avec insistance sur la porte et interpellent les deux «conjoints». Mais, d’après toujours Astou, Sakho leur a demandé de patienter, le temps de finir sa besogne. Et la jeune femme, par instinct de survie, puise dans ses dernières réserves, défait l’étreinte et tente de s’échapper. Les voisins défoncent entre-temps la porte, tombent sur le «mari» et le maîtrisent. Ils alertent les éléments de la brigade de recherches du commissariat de Golf Sud, qui embarquent «l’époux» et le placent en garde à vue. Tandis que la dame a été acheminée dans un piteux état au service des urgences de l’hôpital Principal, où elle s’est confiée sur son lit d’hôpital à nos informateurs proches du dossier. Elle a démonté le motif «d’infidélité», déclare avoir divorcé à trois reprises d’avec le sieur Sakho. «Voilà deux mois que nous ne sommes plus ensemble. Nous avons divorcé à trois reprises. Mais, ne pouvant rien contre lui, il passe souvent la nuit dans la chambre, sans qu’il ne se passe rien entre lui et moi. Ainsi, la nuit du drame, il a juré qu’il n’allait jamais laisser un autre homme m’épouser, car il dit me considérer toujours comme son épouse. C’est alors qu’il a tenté de nous tuer, ma fille et moi, et de se suicider en mettant le feu dans la chambre. Ceci après qu’il a versé du liquide (diluant) partout, s’en est aspergé et en a pris des gorgées. J’ai essayé de l’en empêcher, devant notre fillette qui pleurait», a confié Astou à nos sources.  

B. Sakho a été déféré, hier, au parquet du palais de justice de Pikine/Guédiawaye pour coups et blessures volontaires, menaces de mort et tentative d’incendie volontaire. 

Vieux Père NDIAYE  

Sakho dément son «épouse», maintient la thèse d’infidélité et dit avoir usé d’un tournevis contre elle par jalousie pour se venger 

B. Sakho a maintenu sa première déclaration relayée et soutenu avoir usé d’un tournevis pour se venger de la mère de sa fillette de 4 ans qui, selon lui, le trompait avec un autre homme. Mais, lors de la fouille dans la chambre, rapportent nos sources, les flics n’ont pas découvert de tournevis dans la chambre. Ils ont juste trouvé des traces de sang et de liquide (diluant et non essence) dans la pièce et des tessons de bouteille, entre autres. Même si le mis en cause réaffirme être armé d’un tournevis au moment de s’acharner sur la jeune femme. Il affirme n’être jamais divorcé d’avec celle-ci. Même si leur couple battait de l’aile à cause des disputes à n’en plus finir.  

Le voisinage soutient n’avoir jamais appris le divorce et confirme les intempestives disputes entre les «conjoints» 

Même si la victime dit avoir divorcé à trois reprises d’avec Sakho, leurs voisins indiquent n’avoir jamais appris le divorce et confirment les intempestives disputes dans la chambre conjugale. «On n’est pas au courant du divorce. Cependant, ils se chamaillent tout le temps. Le gars vient presque chaque jour là-bas et passe la nuit. Nous n’intervenons plus entre eux du fait de leur incessantes disputes dans la maison», ont-ils soutenu dans leurs dépositions sur Pv à la police. Ils ont également chargé le mis en cause. 

Le «petit-ami» réfute ses relations sentimentales avec la victime et dit lui avoir trouvé un travail de femme de ménage pour l’assister 

Pour en avoir le cœur net, soufflent nos sources, les enquêteurs, sur demande du mis en cause, ont appelé sur le fameux numéro de téléphone et sont tombés sur un homme, dont nous préférons taire l’identité. Interpellé par les flics, le quidam dit n’avoir entretenu aucune relation amoureuse avec la victime et affirme lui avoir trouvé un travail de femme de ménage dans un immeuble en face de l’Assemblée nationale, histoire de l’assister.   

 V. P. NDIAYE 

Mamadou Ndoye Bane, vous aussi 

Nous avons suivi l’émission people «Xalass», hier, sur les ondes de la Radio Futurs Médias (Rfm) avec Mamadou Ndoye Bane, s’attaquant gratuitement et méchamment aux journalistes qui ont publié la version de «l’époux» B. Sakho dans cette complexe affaire. Mais il est vraiment temps que ce farfelu, qui commence même à se prendre pour un journaliste, soit arrêté par ses supérieurs. Même si son co-animateur de l’émission, Mamadou Mouhamed Ndiaye, a essayé vainement d’attirer son attention sur le fait qu’il a juste eu la version de la victime et non celle du mis en cause. Mais, il n’a rien voulu entendre. Il doit arrêter de se donner de l’importance. Mais aussi arrêter de faire croire aux gens que tout ce qu’il dit est du béton.  

jotaay.net

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