Assemblée nationale: Les députés installés aujourd’hui…Sans l’ombre de Khalifa Sall…

La 13e Législature  sera installation aujourd’hui jeudi. Et sans surprise, Moustapha Niasse va rempiler à la présidence de l’Assemblée nationale. Et sans surprise sans la présence de Khalifa Sall.

Le président de la République a renouvelé sa confiance à Moustapha Niasse.Une décision prise mercredi, lors de l’audience qu’il a accordée aux députés élus sur la liste Bby. «C’est pour maintenir l’équilibre de la coalition et du pays», leur a t-il dit. Dans le même tempo, Abdou Mbow va présider le groupe parlementaire de la mouvance présidentielle.

Une coalition qui se retrouve au finish  avec 127 députés avec la transhumance de Ibrahima Abdou Nguette et Théodore Monteil. Des dissidents revenus à la case départ.

Pour le Bureau de l’Assemblée, Bby s’accapare 7 vice-présidents sur les 8,  2 questeurs, 6 secrétaires élus et 10 commissions sur les 11.

Et Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar, le doyen d’âge, est pressenti pour être le président de cette session. Naturellement, l’ombre de Khalifa Sall va planer sur l’Hémicycle.  Le maire de Dakar en prison, nouvellement élu député, sera l’absent le plus présent.

Déjà, ses avocats ont mis le turbo en mettant Moustapha Niasse devant ses responsabilités à travers une lettre. Dans laquelle, Ciré Clédor Ly et Cie ont dénoncé la violation de son immunité parlementaire et de ses droits civiques et politiques, encore intacts. Aussi appellent-ils M. Niasse à faire respecter la Constitution. Une autre missive, avec la même teneur, a été aussi adressée au président Macky Sall. Et Khalifa Sall himself a adressé un message d’excuse pour ses collègues députés pour justifier son absence.

Et le dernier maillon de la chaîne, la manifestation des proKhalifistes qui comptent assiéger l’Assemblée ce jeudi.  La section Initiative 2017 de Pikine a annoncé la couleur en promettant  de perturber la session si leur mentor ne participe à la séance.

Ironie du sort, cette installation de la 13e Législature coïncide  avec le 20e anniversaire du rappel à Dieu de  Serigne Mame Abdou Dabakh.

«Si on vous présente un texte, il faut bien l’étudier avant de la voter», disaient-il aux députés sous l’administration Diouf. Un message qui reste d’actualité.

Nous vous tenons informer avec nos reporters sur place.

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