L’activité du député pendant les sessions parlementaires se partage entre les commissions, les séances publiques et les réunions du groupe parlementaire auquel il appartient. Dans les commissions, il participe aux débats, à l’élaboration et à la rédaction des rapports sur les projets ou propositions de lois. Dans l’hémicycle lors des séances publiques, il prend part à l’examen et au vote des lois, au contrôle de l’action du Gouvernement par le canal des questions d’actualité, des questions orales ou à l’occasion des débats sur la politique du Gouvernement. Enfin, dans son groupe parlementaire, il concourt à définir et à protéger une position politique. D’autre part, le député a l’obligation et le devoir de rester au contact des réalités de sa circonscription électorale, il est amené à multiplier les rencontres avec les populations, les élus locaux et il lui revient de trouver des solutions aux problèmes dont il est saisi. Dans cette fonction, il devient l’interlocuteur privilégié des populations auprès des ministères.
Vous l’aurez compris, le député est le serviteur par excellence du peuple qui est chargé de canaliser les opinions du peuple vers l’hémicycle et de rendre des comptes en mêmes temps, au peuple des activités du gouvernement. Notre actuelle assemblée nationale ressemble plus à une assemblée de « badauds » rémunérer pour astiquer les souliers de l’exécutif qu’autre chose. Comme tout le monde a pu le constater, les séances parlementaires n’ont rien à envier au quotidien des marchés de poisson. Des députés qui s’insultent, se chamaillent à tout va, une cacophonie caractérisée. Un ensemble qui forme un blocus supérieur contre tous les contrevenants aux politiques gouvernementales. Le gouvernement est très peu interpellé sur ses orientations politiques pour ne pas dire pas du tout. Les députés ne rendent pas compte au peuple des activités de l’exécutif, la preuve, la situation de notre or noir est toujours mitigée au sens de l’opinion publique. Une désinformation poussée du peuple, sur les activités de sa propre « cité ».
Et pourtant, nos chers représentants sont lourdement rémunérés de notre poche pour ne jouer au final, qu’aux « eunuques » du harem de l’éxécutif. C’est dommage pour le peuple et pour son désir d’aller de l’avant.
#Votre petit Sénégalais!
METRODAKAR